La Bourse de Paris chute de 1,31%, inquiétude sur la pandémie

La Bourse de Paris évoluait en nette baisse de 1,31% vendredi 14 août, repassant sous les 5.000 points, en raison d'un regain d'inquiétudes concernant les impacts persistants de la pandémie de COVID-19.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h45, l'indice CAC 40 perdait 65,9 points à 4.976,45 points. Jeudi 13 août, sa série de quatre hausses consécutives s'était terminée sur une baisse de 0,61%.

Si le marché demeure globalement "insensible aux risques", la période creuse du mois d'août "peut réserver des surprises en raison de la baisse des volumes et de la liquidité", rappelle Tangi le Liboux, analyste du courtier Aurel BGC.

Les chiffres un peu décevants de la consommation en Chine pesaient sur la tendance. La publication des ventes de détail en Chine vendredi 14 août a fait état d'une nouvelle baisse en juillet. Elles ont accusé un recul de 1,1% sur un an, les consommateurs hésitant toujours à reprendre une vie normale.

Les experts s'attendaient au contraire à ce que les ventes de détail, principal indicateur de la consommation chinoise, s'affichent en territoire positif pour la première fois depuis le début de l'année.

En revanche, la production industrielle a enregistré une hausse de 4,8% sur un an, comme en juin.

Les marchés souffraient également de "la baisse des valeurs liées aux voyages et aux loisirs", après l'annonce de la réinstauration dès samedi au Royaume-Uni d'une quarantaine pour les personnes arrivant de France et des Pays-Bas, deux pays qui connaissent un regain de l'épidémie, remarque Neil Wilson, analyste de Markets.com.

Les investisseurs semblaient enfin revenir sur leur optimisme quant à la conclusion d'un accord sur un plan de relance aux États-Unis. Les négociations s'enlisent après trois semaines, et les responsables politiques républicains et démocrates se disent loin d'un compromis.

Le sentiment d'urgence pour prolonger le massif plan de relance s'est un peu dissipé entre la publication de quatre décrets du président américain Donald Trump samedi, et les signes de reprise de l'activité économique. Jeudi, le nombre de nouveaux demandeurs d'emploi est descendu en dessous du million pour la première fois depuis mars.

Côte des valeurs, tout le CAC s'affichait en rouge. Les valeurs défensives, moins soumises aux aléas conjoncturels s'en sortaient le mieux.

Les valeurs les plus touchées depuis le début de la crise évoluaient en queue de peloton, comme le groupe Accor (-3,21% à 24,39 euros) ou la foncière Unibail-Rodamco-Westfield (-2,68% à 44,74 euros).

Air France-KLM reculaient de 5,36% à 3,83 euros. En plus du contexte défavorable, la compagnie aérienne néerlandaise KLM, partenaire d'Air France a annoncé jeudi geler unilatéralement les hausses de salaire négociées en 2019 avec des syndicats et qui devaient être appliquées dès le 1er août.

CNP assurances baissait de 1,04% à 11,41 euros. Le géant français du secteur a annoncé vendredi 14 août qu'il allait élargir son partenariat brésilien, l'une de ses principales sources de revenus, à des produits d'épargne.

AFP/VNA/CVN

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