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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 cédait 122,03 points à 5.909,45 points peu avant 09h45. La veille il avait déjà reculé de 0,90%. La cote parisienne affiche un recul marqué sur un second trimestre (-11,30%), tout comme sur le mois de juin (-8,60%) effrayée par la perspective d'une forte baisse de l'activité économique, contrepartie pour que les banques centrales parviennent à reprendre le contrôle sur l'inflation.
La hausse des prix à la consommation en France s'est encore accélérée au mois de juin pour atteindre 5,8% sur un an, contre 5,2% en mai, selon une première estimation provisoire publiée par l'Insee jeudi 30 juin.
Sur un mois, les prix à la consommation augmentent de 0,7% en juin, comme le mois précédent et après +0,4% en avril. C'est plus que les +0,4% attendu par les estimations compilées par le fournisseur de données Factset.
Le pic de l'inflation, que les économistes attendent depuis plusieurs mois, ne se matérialise donc toujours pas en France comme dans les autres économies occidentales.
Mercredi, lors d'un séminaire de la Banque centrale européenne, les banquiers centraux "ont accusé la pandémie (de Covid-19) et la guerre (en Ukraine) d'avoir fait déraper l'inflation. Nous leur reprochons d'avoir qualifié l'inflation de transitoire" et d'avoir mis trop de temps à réagir, leur rétorque Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
L'accélération de l'inflation peut donner des arguments à la Banque centrale européenne pour agir avec encore plus de détermination, c'est-à-dire en relevant plus fortement qu'anticipé les taux directeurs dans les prochains mois. Mais ce tour de vis va avoir des conséquences sur l'activité économique.
Les valeurs les plus dépendantes du cycle économique, comme l'automobile ou les banques (Société Générale -4,04% à 21,42 euros, BNP Paribas -2,96% à 45,66 euros), souffraient en Bourse.
AFP/VNA/CVN