La benoîte. Photo : Net/CVN |
Celle-ci est une plante vivace à rhizome peu ramifié ; à tige dressée et cassante ; à feuilles basales en rosette, celles de la tige comportant trois lobes velus et des bords dentés ; à fleurs jaunes à 5 pétales ; à fruits persistants, hérissés de crochets. Originaire d’Europe et d’Asie centrale, la benoîte est une plante «de bord de route».
* Parties utilisées : parties aériennes. La racine est déterrée au printemps ; les parties aériennes récoltées en été.
* Constituants connus : la benoîte contient des glucosides phénoliques, des tanins, de l’huile essentielle (eugénol) et parfois des lactones sesquiterpéniques (cnicine).
* Propriétés : antidiarrhéique, anti-inflammatoire, astringent, fébrifuge, sudorifique, tonique, vulnéraire.
* Usages médicinaux :
- La benoîte est un astringent, surtout utilisé pour traiter les affections buccales, de la gorge et de l’appareil digestif ; usage interne contre la diarrhée et les maux d’estomac, pour faciliter les digestions délicates. En usage externe, on l’emploie pour raffermir les gencives, soigner les aphtes et, en gargarisme, pour traiter les affections du pharynx et du larynx, contre les maux de dents, la conjonctivite et pour aider à la cicatrisation des plaies.
- Sous forme d’onguent, la benoîte parvient parfois à soulager les hémorroïdes. Elle réduit les pertes vaginales, et comme la quinine, elle est censée faire baisser la fièvre.
* Préparations et usages :
- Infusion : une cuillerée à soupe de feuilles ou de racines pour 1 litre d’eau et laisser tirer, 3 ou 4 tasses par jour, ou usage externe.
- Teinture : 40 gouttes, 3 fois par jour
- Poudre : 3 g par jour.
Dr Doàn Van Tân/CVN