L1 : Marseille et Rennes font match nul 1-1 en clôture de la 8e journée

L'Olympique de Marseille et Rennes ne se sont pas départagés (1-1) après avoir dominé une mi-temps chacun, dimanche 29 septembre pour la 8e journée de Ligue 1, et continuent d'avancer avec le frein à main.

>>L1 : Paris pour se relever à Bordeaux, Nice et Lille à ses trousses

>>L1 : le PSG chute, Lyon stagne, Saint-Etienne plonge

Le défenseur de Marseille Duje Caleta Car buteur lors du match nul 1-1 à domicile face à Rennes, le 29 septembre.

Verre à moitié vide ou à moitié plein pour l'OM ? L'équipe d'André Villas-Boas ne gagne plus mais n'a plus perdu depuis la première journée et reste la seule de L1 avec une seule défaite au compteur.

Sa série en cours de trois nuls l'a fait redescendre à la 5e place, mais les nombreuses absences, Alvaro et Florian Thauvin blessés, Dimitri Payet et Boubacar Kamara suspendus, tempèrent le jugement.

Le Stade Rennais (8e) reste lui sur six matches sans victoire, en comptant la Ligue Europa, avant de se rendre à la Lazio Rome jeudi 26 septembre.

Mais le nul est juste entre deux équipes qui ont gagné chacune une mi-temps, les Bretons grâce à Mbaye Niang (19), les Provençaux avec le premier but de Duje Caleta-Car pour l'OM (52).

Côté jeu, la première période de l'OM est un peu inquiétante, et la première titularisation de Valentin Rongier, à la place de Maxime Lopez, n'a pas été très saignante. Mais l'ex-Nantais s'est bien repris, comme son équipe, après la pause.

Plus entreprenant, Rennes a logiquement ouvert le score grâce à un débordement de son capitaine, Damien Da Silva, dont le centre en retrait a été coupé par Mbaye Niang. L'international sénégalais a devancé Hiroki Sakai, qui a dévié le ballon.

Les Marseillais, devancés sur de nombreux ballons, ont souffert en première période. Les Rennais se sont par exemple amusés du jeune Lucas Perrin, titularisé pour la seconde fois : petit pont de Niang (30), grand pont d'Hamari Traoré (40) et tamponné plusieurs fois...

Double sauvetage de Mandanda

Jordan Amavi, pris en grippe par le Vélodrome depuis un moment déjà, a raté beaucoup de gestes, déclenchant à chaque fois des bordées de sifflets.

Le stade a hurlé de joie quand André Villas-Boas l'a sorti à la pause pour Nemanja Radonjic, Hiroki Sakai prenant son poste de latéral gauche et Bouna Sarr redescendant le couloir droit.

Ce changement n'explique sans doute pas tout, mais l'OM est revenu bien plus agressif des vestiaires, à l'image de la rage de Duje Caleta-Car pour marquer enfin son premier but olympien, d'une tête décroisée sur un corner de Bouna Sarr.

Et le corner avait été gagné par l'entrant Radonjic.

Marseille a essayé de profiter de l'élan, mais Dario Benedetto a préféré frapper de loin alors qu'il aurait pu servir Sarr, lancé (62).

Frustré de bons ballons, l'Argentin a été un poil court sur un centre de Sarr (70), mais l'OM était enfin revenu dans le match. La preuve, Perrin a gagné à l'autorité un beau duel contre Raphinha (64).

Puis les débats se sont rééquilibrés. Flavien Tait, sur un contre, aurait pu punir cette baisse de régime sans un retour de l'infatigable Valère Germain (78).

En fin de match, chaque équipe a eu une double balle de match, l'OM par Sarr, contré par Édouard Mendy, avant que sur le second ballon Benedetto ne frappe au-dessus (87).

Rennes aussi aurait pu gagner deux minutes plus tôt sans un double sauvetage magnifique de Steve Mandanda devant Adrien Hunou (85).

Sur cette prouesse, la chanson du capitaine marseillais a retenti, pour la première fois depuis bien longtemps : "Il Fenomeno Mandanda!"

Le public préférait visiblement juger le verre à moitié plein, mais il faudrait que l'OM réapprenne à gagner pour reprendre sa marche vers le podium.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top