Les Champs-Élysées ouverts aux piétons. |
Selon un communiqué de la préfecture, la zone centrale couvrira un périmètre «situé entre les grands boulevards (au Nord), le boulevard Saint-Germain (au Sud), les places de la République, de la Bastille et de la Concorde».
Les voitures seront également proscrites dans le «secteur du Champ-de-Mars» et sur «la partie basse des Champs-Élysées (portion comprise entre la place de la Concorde et l'avenue George-V, toutes deux non incluses dans le périmètre)». En dehors de ces zones, les opérations Paris Respire dominicales se dérouleront dans les mêmes conditions et sur les mêmes horaires qu'habituellement, précise la préfecture. En outre, la voie express Georges-Pompidou sera neutralisée entre la place de la Concorde et la place Mazas.
La préfecture conseille donc «aux usagers de différer leurs déplacements et d'éviter impérativement le centre de la capitale, notamment les huit premiers arrondissements». L'interdiction ne concerne pas les véhicules de secours ou de police, taxis (uniquement pour la prise en charge ou la dépose de clients dans les secteurs concernés), véhicules de livraison justifiant d'une desserte dans la zone, bus, véhicules des résidents.
Sensibilisation
Cette journée, organisée à deux mois de la conférence sur le climat COP21 (30 novembre-11 décembre), est l'occasion pour les pouvoirs publics de sensibiliser la population à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) ouvrira la journée sur les Champs-Élysées, en compagnie des maires de São Paulo, Bruxelles et Bristol, trois villes qui ont déjà mis en œuvre de telles opérations.
La secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse, candidate aux élections régionales en Ile-de-France (6 et 13 décembre), déambulera pour sa part à vélo des Champs-Élysées à la place du Châtelet. 170 fonctionnaires de la préfecture de police, 250 «signaleurs» bénévoles et 70 agents de la Ville seront chargés de veiller au respect des restrictions de circulation. Dans une interview au Parisien début septembre, la maire de Paris avait regretté que l'État ne l'ait autorisée à fermer à la circulation que dans «périmètre restreint se limitant au centre de la capitale».