>>JO-2022 : "Nid d'oiseau" et "Ruban de glace", les sites des Jeux de Pékin
>>JO-2022 : les étoiles françaises des sports d'hiver à suivre à Pékin
Le réalisateur chinois Zhang Yimou à la Mostra de Venise, le 6 septembre 2018. |
M. Zhang, 71 ans, a promis une inauguration "totalement innovante", tout en concédant que le contexte de pandémie et les basses températures empêcheraient d'atteindre la dimension exceptionnelle du spectacle de 2008 et ses 15.000 participants.
"Être simple, comme dans les films d'arts martiaux, c'est comme l'épée d'un maître", a expliqué le réalisateur à l'agence de presse officielle Chine nouvelle dans une interview publiée vendredi soir 7 janvier.
"Ça ressemble à un simple coup de couteau, mais avec un pouvoir fatal".
L'auteur de classiques chinois comme Le Sorgho rouge ou Epouses et concubines et de films d'arts martiaux comme Hero ou Le Secrets des poignards volants a promis près de 3.000 participants à la cérémonie.
Autre indice distillé par M. Zhang : l'allumage de la flamme olympique suivra une "idée audacieuse" intégrant les concepts de "protection de l'environnement et de faibles émissions de carbone".
"Je suis très nerveux. Je pense que c'est complètement innovant et que les gens vont être surpris", a-t-il ajouté.
Des éléments du Nouvel An chinois, qui tombe le 1er février, soit trois jours avant la cérémonie, seront aussi présents dans le spectacle, a confié le réalisateur à la chaîne de télévision publique CGTN.
Lors de la cérémonie de 2008, 2.008 musiciens frappaient des tambours chinois anciens parfaitement en rythme, et des milliers d'autres participants -adeptes d'arts martiaux, danseurs, chanteurs d'opéra, acrobates et trapézistes- défilaient dans des costumes somptueux.
Le spectacle mettait en exergue l'histoire de la Chine et sa civilisation et devait être le symbole de son retour en force sur la scène internationale.
"C'est différent maintenant", a expliqué M. Zhang à Chine nouvelle. "L'image des Chinois, et la montée en puissance de notre statut national, tout est totalement différent maintenant".
"Avec la pandémie, le monde a besoin d'une vision nouvelle et renforcée, c'est-à-dire que les gens du monde entier se rassemblent pour faire face aux difficultés et envisager un avenir radieux", a-t-il ajouté.