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Un couple passe devant le stade du "Nid d'Oiseau", le 3 février à Pékin, où auront lieu les cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Pékin 2022. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Par ailleurs, selon l'instance olympique, seuls les participants pleinement vaccinés seront dispensés de quarantaine. Les autres devront observer 21 jours d'isolement, sauf dérogation au cas par cas avec un "justificatif d'exemption médicale".
Ces décisions, annoncées par le Comité international olympique (CIO) mais prises par les organisateurs chinois, sont un avant-goût du train de mesures qui seront dévoilées en octobre pour éviter que ces Jeux d'hiver ne virent au foyer de contamination, une menace qui avait déjà empoisonné la préparation des JO de Tokyo cet été.
Le CIO a déclaré qu'autoriser les supporters nationaux "facilitera la croissance des sports d'hiver en Chine en donnant à ces spectateurs une expérience olympique et paralympique directe des sports d'hiver d'élite, tout en apportant une atmosphère favorable aux sites".
"Je pense que c'est la bonne chose à faire parce que les spectateurs étrangers peuvent assister à la diffusion en direct à la télévision", a réagi Zhang Xinyu, 29 ans, interrogé jeudi 19 septembre au parc Olympique de Pékin.
Alors que la situation épidémique évolue - marquée à la fois par la propagation de variants du COVID-19 et par une couverture vaccinale de plus en plus étendue -, les options retenues diffèrent de celles de Tokyo : le huis clos est pour l'heure exclu, et le traitement des sportifs dépendra de leur statut vaccinal.
La "bulle" olympique - une organisation en circuit fermé désormais familière au monde sportif - qui s'annonce par ailleurs plus rigoureuse qu'au Japon, ne permettra pas de se mêler à la population, et prévoit un test COVID quotidien pour "tous les participants aux Jeux", ainsi que "pour la main-d'œuvre" résidant en Chine.
AFP/VNA/CVN