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Le peloton du dernier Paris-Roubaix traverse un secteur pavé le 14 avril 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Reportée puis annulée l'année passée, reportée encore au printemps dernier, la "reine des classiques" a eu lieu pour la dernière fois en avril 2019, lors de la victoire du Belge Philippe Gilbert.
La trouée d'Arenberg, l'un des trois secteurs les plus difficiles, a dû être nettoyée en profondeur la semaine dernière par des professionnels. Pour se débarrasser de l'herbe qui recouvrait les pavés et nécessitait un traitement rapide.
Soulagé, le directeur de course Thierry Gouvenou a fait le point lors de la traditionnelle reconnaissance du parcours, mardi 28 septembre à Templeuve (Nord), avant de vérifier l'état des derniers secteurs, notamment le carrefour de l'Arbre : "Cela me semble correct, il n'y a pas de problèmes d'ornières."
"La trouée d'Arenberg a nécessité un gros nettoyage", a relevé l'ancieur coureur qui a noté ici et là des points à améliorer avant le week-end prochain et a souligné l'incertitude liée à la météo, clémente ces dernières années. La pluie est prévue à plusieurs reprises d'ici dimanche 3 octobre, ce qui pourrait donner lieu à une course très boueuse, la première depuis le début des années 2000 correspondant à la mythologie de l'épreuve.
La 118e édition, qui partira dimanche 3 octobre de Compiègne à 11 heures, va se courir sur 259 kilomètres jusqu'au vélodrome de Roubaix et comporter 55 kilomètres pavés répartis en 30 secteurs.
Samedi 2 octobre, Paris-Roubaix aura pour la première fois une déclinaison réservée aux femmes sur un parcours de 116,4 kilomètres (29km de pavés) partant de Denain (Nord).