Ce plan comporte en outre un objectif de croissance du Produit intérieur brut (PIB) du Japon de l'ordre de 2% par an au cours de la prochaine décennie.
L'exécutif est resté vague sur la façon dont il compte s'y prendre pour atteindre ces objectifs, se contentant d'indiquer que des mesures plus concrètes seraient annoncées d'ici le mois de juin.
Le gouvernement espère créer 1,4 million d'emplois dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement, en encourageant le développement de nouvelles technologies "vertes" comme les voitures à faible consommation de carburant. Il compte aussi créer 2,8 millions d'emplois nouveaux dans la santé.
L'équipe du Premier ministre Yukio Hatoyama a également le projet de mettre au point un nouvel indicateur qui évaluerait non seulement la croissance économique, mais aussi le bien-être de la population.
Le taux de chômage au Japon a atteint 5,7% en juillet dernier, son record historique. De nombreuses enquêtes montrent que même si le Japon reste la deuxième puissance économique mondiale, beaucoup de Japonais sont mécontents de leur niveau de vie et se plaignent d'un accroissement des inégalités sociales.
Yukio Hatoyama est arrivé au pouvoir en septembre dernier, à la tête d'une coalition de centre-gauche qui a mis fin à plus d'un demi-siècle de domination des conservateurs sur la vie politique du Japon. Il a promis de mener une politique plus axée sur l'amélioration de la vie des Japonais, notamment au moyen d'allocations familiales, que sur le soutien aux grandes entreprises.
La cote de popularité de M. Hatoyama a fortement chuté ces derniers jours, après l'inculpation de 2 de ses anciens assistants pour une affaire de financement occulte de son fonds de soutien.
XINHUA/VNA/CVN
(31/12/2009)