>>Un "bar à vin" pour les patients en soins palliatifs au CHU de Clermont-Ferrand
Le CHU de Pointe-à-Pitre partiellement détruit dans un incendie, le 28 novembre 2017 en Guadeloupe. |
Les "31 tonnes de matériel" de l'ESCRIM (Elément de Sécurité civile rapide d'intervention médicale) sont arrivées samedi matin 2 décembre.
"D'une superficie au sol de 1.000 m², cet hôpital de campagne pourra recevoir jusqu'à 150 urgences par jour, réaliser sept interventions chirurgicales lourdes par jour et disposera de 34 lits pour la maternité et huit pour les soins intensifs", a indiqué la préfecture sur les réseaux sociaux.
Les urgences médicales seront prise en charge sur ces lieux, pendant que les urgences lourdes "notamment de traumatologie continuent à être prises en charge par le service des urgences de la clinique des Eaux Claires", un autre établissement hospitalier de la Guadeloupe, a indiqué l'ARS.
Le déploiement de l'hôpital provisoire est prévu pour quatre semaines, mais "s'il doit être prolongé il le sera", avait affirmé Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, lors de son passage sur l'archipel quelques jours après le sinistre.
Dès lundi 4 décembre, "les services de radiothérapie, chimiothérapie et imagerie accueilleront à nouveau des patients sur le site du CHU", indique également l'ARS dans un communiqué.
Contrairement à ce qui avait été annoncé, l'incendie du CHU, qui avait nécessité l'évacuation complète de l'hôpital, aura quand même fait une victime, révèle le quotidien local France Antilles. Un agent du CHU est tombé dans le coma suite à une intoxication. Bien qu'il soit "toujours hospitalisé", son état "est stable" assure l'ARS.
AFP/VNA/CVN