Mme Ashton, qui effectue une tournée régionale visant à encourager Israéliens et Palestiniens à reprendre leurs négociations, a affirmé avoir évoqué "un éventail de possibilités avec les deux parties", mais, a-t-elle souligné, "il n'y a pas encore de résolution en ce sens sur la table des négociations pour septembre". "Il revient aux Palestiniens de décider eux-mêmes de la démarche à entreprendre à l'ONU", a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Jawdeh, avant un entretien avec le roi Abdallah II. "Ils vont le faire dans le cadre d'un dialogue, avec des collègues de pays arabes et en pleine connaissance des implications que cela aura sur le reste d'entre nous", a-t-elle dit.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré le 28 août qu'une adhésion pleine et entière d'un État palestinien à l'ONU changerait la "formule juridique" de la situation palestinienne. "L'ONU sera notre référence", a-t-il dit.
Mme Ashton a affirmé avoir dit à M. Abbas : "c'est à vous de décider, en tant que dirigeant palestinien, de ce que vous faites", en soulignant espérer "voir quelque chose que l'Union européenne pourra soutenir".
La responsable européenne a estimé que la position de l'UE dépendrait de la formulation de la proposition palestinienne qui sera présentée au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 20 septembre.
Les Palestiniens espèrent obtenir le soutien de "plus de 150 pays" sur les 192 membres de l'ONU en faveur de la reconnaissance d'un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
AFP/VNA/CVN