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Photo : AFP/VNA/CVN |
"Rarement l'humanité tout entière a été confrontée à une menace aussi imminente et commune", a déclaré Volkan Bozkir.
"Aujourd'hui, nous devons laisser de côté nos différences et nos désaccords. Aujourd'hui, nous devons renouveler notre engagement collectif en faveur du multilatéralisme", a-t-il ajouté.
Dans son discours, le président de l'Assemblée générale a exprimé sa compassion envers ceux qui ont subi l'impact du COVID-19. "L'ensemble de l'humanité a rarement été confronté à une menace aussi imminente et commune", a-t-il dit "Pour guérir de la pandémie, nous pouvons planifier, innover et reconstruire mieux, pour une reprise plus durable, plus inclusive et plus juste", a-t-il observé, ajoutant que "cela coûtera plus de vies et plus de ressources si on le fait seul".
M. Bozkir a également souligné que les membres de l'ONU devraient continuer de renforcer les efforts des agences de l'ONU, dont l'Organisation mondiale de la santé, pour combattre la pandémie. "Aujourd'hui, nous devons laisser de côté nos divergences et nos désaccords (...) nous devons renouveler notre engagement collectif envers le multilatéralisme (...) nous devons conjuguer nos efforts pour répondre à ce problème mondial, et nous devons nous assurer que personne ne soit laissé pour compte", a-t-il dit.
Le débat général de la 75e session de l'AG de l'ONU s'est ouvert mardi sous le thème "L'avenir que nous voulons, l'ONU qu'il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme - faire face à la COVID-19 au moyen d'une réelle action multilatérale".
Cette année, les dirigeants du monde entier ne sont pas en mesure de se rendre en personne à New York pour cet événement majeur d'une semaine, en raison de la pandémie de COVID-19.
À la place, leurs discours enregistrés par avance ont été diffusés dans la salle de réunion de l'Assemblée générale, qui peut accueillir 2.500 personnes. Seuls 200 délégués sont autorisés à y être physiquement présents.
ONU-Xinhua/VNA/CVN