Première manifestation anti-Netanyahu à Jérusalem depuis le reconfinement

Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche soir 20 septembre à Jérusalem pour réclamer le départ du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption et accusé de mauvaise gestion de la crise sanitaire, alors que le pays est reconfiné depuis vendredi 18 septembre.

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Des Israéliens manifestent contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu malgré le reconfinement, le 20 septembre. 

Les manifestations ont été autorisées malgré le reconfinement, dans le cadre duquel les Israéliens ne peuvent toutefois sortir de chez eux que dans un rayon d'un kilomètre pour se détendre, et plus loin uniquement pour aller faire des courses ou pour travailler si leur profession est jugée essentielle.

Les protestataires étaient aussi nombreux dimanche soir 20 septembre que lors des manifestations précédentes, organisées chaque samedi 19 septembre depuis près de trois mois devant la résidence de M. Netanyahu à Jérusalem, malgré les nouvelles restrictions, a constaté un journaliste de l'AFP.

Ils portaient des masques mais ne respectaient pas plus que lors des manifestations précédentes les mesures de distanciation sociale imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.

La police a indiqué que les barricades qu'elle avait placées sur la place où se déroulait la manifestation avaient été enlevées par les protestataires qui "n'ont pas écouté les règles".

Un automobiliste qui avait tenté de lancer son véhicule vers des barricades de police dressées aux abords du lieu de la manifestation a été arrêté par la police qui n'a pas donné davantage de détails sur l'incident ni sur l'identité du conducteur.

Des policiers israéliens fouillent une voiture dont le conducteur aurait tenté de foncer vers des barricades de police dressées aux abords d'une manifestation anti-Netanyahu, le 20 septembre à Jérusalem. 

Israël, l'un des pays ayant recensé le plus fort taux de contamination au coronavirus ces deux dernières semaines, s'est reconfiné vendredi 18 septembre, au premier jour de la saison des fêtes juives, provoquant le mécontentement d'une grande partie de la population.

Ce confinement généralisé prévu pour au moins trois semaines coïncide avec les fêtes juives de Rosh Hashana (Nouvel An, célébré  ce weekend), Yom Kippour (jour du pardon) et Souccot (fêtes des cabanes).

Les autorités avaient d'abord imposé début septembre un confinement partiel dans les secteurs avec les taux d'infection les plus élevés, en grande majorité des localités juives ultra-orthodoxes ou arabes israéliennes.

Mais le pays, qui s'était vanté de sa gestion de la pandémie au printemps, est désormais au coude-à-coude avec Bahreïn en tête du classement des pays ayant récemment recensé le plus fort taux de contamination et le confinement a été étendu à tout le pays.

Israël, pays de neuf millions d'habitants, a enregistré 187.396 cas de nouveau coronavirus dont 1.236 décès.


AFP/VNA/CVN

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