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La ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, dirige la prévention contre le virus Zika, le 5 mars à Hô Chi Minh-Ville. |
Le 5 avril, le ministère de la Santé a annoncé deux premiers cas d’infection au Vietnam, dont une femme de 33 ans enceinte de deux mois, vivant dans le quartier de Thach My Loi, 2e arrondissement à Hô Chi Minh-Ville, et qui avait développé des symptômes de fièvre légère, d'éruptions cutanées, de maux de tête, ainsi qu'une conjonctivite le 29 mars dernier. Elle avait été testée positive par l’Institut Pasteur de Hô Chi Minh-Ville, test confirmé le 4 avril par l'Institut national d'hygiène et d'épidémiologie (NIHE) et l’École supérieure de Nagasaki basée au NIHE.
Le Comité populaire municipal avait tout de suite décidé de déclarer le quartier de Thach My Loi en épidémie de virus Zika. Il avait demandé au directeur du Service municipal de la santé et aux présidents des Comités populaires des arrondissements et districts de coopérer avec les services et secteurs concernés pour prendre les mesures de prévention et de lutte contre le virus Zika et l’épidémie de dengue, de surveiller et détecter de nouveaux cas éventuels dans 30 hôpitaux de la ville, ainsi que de renforcer les mesures d’hygiène environnementale dans les quartiers et foyers.
À ce jour, Hô Chi Minh-Ville n'a détecté aucun nouveau cas, ce qui lui a permis de déclarer la fin de l'épidémie.
Selon l'OMS, le virus Zika a été identifié pour la première fois en Ouganda en 1947 chez des singes rhésus, par le biais d’un réseau de surveillance de la fièvre jaune selvatique. Il a ensuite été dépisté chez l’homme en 1952 en Ouganda et en Tanzanie. Des flambées de maladie à virus Zika ont été observées en Afrique, dans les Amériques, en Asie et dans le Pacifique.
Actuellement, il n'y a pas de vaccin ou médicament spécifique pour traiter la maladie.
VNA/CVN