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Défilé Fendi à Paris, le 7 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Cette saison, j'ai voulu quitter Rome", souligne le créateur dans la note du défilé qui se déroule dans une mise en scène blanche au Palais Brongniart à Paris. Kyoto "est le point de départ pour cette collection", ayant inspiré des robes longues et près du corps avec des panneaux de soie assemblés de façon asymétrique.
Roi du "tailoring" (coupes structurées type tailleur), Kim Jones, qui est également styliste des collections homme chez Dior, apporte ici une touche masculine avec des tailleurs couleurs caramel qui ouvrent le défilé. Les petites robes "cages" scintillantes sont un clin d'œil à l'architecture parisienne. Les robes en tulle brodées sont aériennes et transparentes.
La palette est discrète avec beaucoup de couleur chair qui ne fait que souligner l'effet de nudité et la finesse des broderies. Jaune électrique, vert, rose : des couleurs vives sont utilisées pour des robes longues de soirée au dos nu.
À l'occasion de la semaine de la haute couture, Fendi a également dévoilé les premiers modèles de haute joaillerie de la maison conçus par la directrice artistique de la joaillerie, Delfina Delettrez Fendi.
Ode à l'héritage de la maison romaine, la parure faite de diamants blancs et jaunes dégage lumière et optimisme, tout comme les vêtements. Le monogramme FF inversé, conçu par Karl Lagerfeld en 1965, émerge dans un éclair de diamants jaunes naturels dans chaque motif.
AFP/VNA/CVN