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L'équipe de France de handball féminine à l'issue de sa victoire contre la République Tchèque en quart de finale du Mondial 2023 à Trondheim le 12 décembre en Norvège. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Paris, l'objectif suprême fixé au sélectionneur Olivier Krumbholz, qui voulait lors de ce Mondial "montrer qu'on avance avec détermination vers nos JO et qu'on sera très difficile à jouer".
Objectif a priori atteint, avec ces sept victoires en sept matches, dont une de référence contre la reine Norvège (24-23), qui ont prouvé que la France, toujours aussi solide en défense, efficace en contre-attaque et en progrès sur les attaques placées, était sur le bon chemin.
"Mais on voulait montrer qu'on était aussi là pour aller chercher une médaille qui concrétiserait la bonne période qu'on vient de faire ensemble. La première aussi pour certaines joueuses qui s'expriment très bien dans le groupe" ajoutait aussi Krumbholz jeudi devant la presse.
Le pivot Sarah Bouktit (21 ans) et la gardienne Hatadou Sako (28 ans) disputent leur première compétition internationale avec les Bleues, alors que l'arrière droite Léna Grandveau (20 ans) n'en a qu'une au compteur, l'Euro-2022 achevé à la quatrième place.
À Ljubljana l'an passé, les Bleues avaient buté sur l'obstacle norvégien en demi-finales (28-20).
Elles l'ont donc cette fois surmonté, pour se dégager une route a priori plus facile vers la finale, puisqu'elles ont évité le Danemark, vice-champion d'Europe en titre et à domicile poussé par les quelque 12.000 spectateurs du "Boxen" de Herning.
Une ambiance qui tranche avec le huis-clos de l'Euro-2020, en pleine période COVID, quand les Françaises avaient ramené de la péninsule du Jutland une médaille d'argent, battues en finale par la Norvège (22-20).
Vendredi 15 décembre, elles feront face à la Suède. Le troisième pays hôte de ce Mondial scandinave, qui attend une médaille depuis 10 ans et sa troisième place à l'Euro-2014.
C'est également à cette année-là que remonte sa dernière victoire face aux Bleues (neuf défaites et deux nuls depuis), son bourreau en demi-finales des JO-2021 (29-27).
"Dans la tête"
La Suède "n'a qu'une seule envie, enfin faire tomber la France" a prévenu Krumbholz, pour qui "les séries sont faites pour être battues".
La gardienne des Bleues Hatadou Sakho pendant le quart de finale du Mondial 2023 contre la République tchèque le 12 décembre à Trondheim en Norvège. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Meilleure défense du Mondial (19,8 buts encaissés en moyenne), seule équipe encore invaincue avec la France, elle s'appuie sur une arrière garde "bien en place, qui défend fort mais correct" selon Krumbholz.
Derrière laquelle Johanna Bundsen, l'une des meilleures gardiennes de la compétition (41% d'arrêts), fait figure de solide dernier rampart.
En attaque, la Brestoise Jenny Carlson, "peut-être au top de sa forme" d'après Krumbholz, et la joueuse de Kristiansand (Norvège) Jamina Roberts sont à la baguette.
"Il faudra qu'on retrouve notre meilleur handball, celui qu'on a joué contre la Norvège", a souligné Krumbholz, qui a peu goûté la première période produite en quarts de finale face à la République tchèque (33-22, 18-16 à la mi-temps).
Où les Bleues ont été réveillées par leur capitaine Estelle Nze Minko et l'entrée dans le but, en seconde période, de Laura Glauser.
Trondheim est désormais derrière et débute vendredi à Herning d'après le sélectionneur "un week-end particulier", entre "d'un côté une forme de très grande fatigue, de lassitude après être parti depuis longtemps, et de l'autre l'enjeu de la médaille qui est extrême".
"Beaucoup de choses vont se jouer dans la tête des Françaises, dans leur capacité et leur volonté d'aller chercher une médaille et pas seulement un bon résultat", a-t-il ajouté.
Afin d'arriver encore davantage lancées vers le grand rendez-vous de Paris.
AFP/VNA/CVN