Guyane : l'épidémie recule, le préfet allège les mesures sanitaires

Le confinement dominical en vigueur depuis trois mois en Guyane est levé, a annoncé le préfet Thierry Queffelec, alors que la quatrième vague de COVID-19 s'estompe dans le département.

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Une unité de soins intensifs aux urgences du Centre Hospitalier de Cayenne, à Cayenne, le 25 septembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le couvre-feu quotidien est aussi désormais fixé de 22h00 à 05h00 - contre 19h00 auparavant -, une mesure valable dans la zone orange de la Guyane.

Il s'agit des communes où le virus circule encore activement, comme la préfecture Cayenne, la ville spatiale Kourou, ainsi que Rémire-Montjoly, Matoury, Macouria et Montsinéry-Tonnégrande.

Dans cette zone orange, qui comprend 60,15% de la population, les restaurants et les activités culturelles et sportives bénéficient d'une dérogation jusqu'à 23h30.

"Il faut conserver cette mesure symbolique", a assuré le préfet à propos de ce couvre-feu, à l'issue de la cellule interministérielle de crise hebdomadaire.

Le reste du territoire guyanais est classé en zone verte. Elle inclut la deuxième commune la plus peuplée, Saint-Laurent-du-Maroni, face au Suriname, ou encore la frontière avec le Brésil.

Dans cette zone, il n’y a pas de restrictions d’horaires.

Mais dans toute la Guyane, les restaurants, lieux de culture et de sport doivent exiger le pass sanitaire, à l’image de la France métropolitaine. "Un levier nécessaire" pour poursuivre la lutte anti-COVID tout en conservant les allègements, justifie Thierry Queffelec.

Avec 84 cas pour 100.000 habitants, le taux d’incidence en Guyane, parmi les plus élevés de France pendant plusieurs semaines, est désormais inférieur à la moyenne nationale. Les hospitalisations et le nombre de malades en réanimation reculent aussi.

Mercredi 17 novembre, les trois centres hospitaliers du territoire ont levé le plan blanc en vigueur depuis avril.

Mais les autorités sanitaires déplorent toujours une couverture vaccinale trop faible, qui atteint à peine 35%.

Les services de l’État ont entrepris de consulter les acteurs culturels et économiques du carnaval guyanais pour réfléchir aux modalités de l’édition 2022, qui débute quelques semaines après le Nouvel An. Ils cherchent un moyen d’organiser les festivités sans céder de terrain au virus et dans un contexte de rejet de la vaccination.


AFP/VNA/CVN

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