>>Le point sur la pandémie de COVID-19
>>Coronavirus : la deuxième vague devient réalité
Transférer les patients infectés par le COVID-19 vers un hôpital de Semily, en République tchèque. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À partir de lundi 22 novembre, un test ne suffira plus et seules les personnes vaccinées et celles ayant déjà eu le COVID-19 dans les six derniers mois pourront avoir accès aux bars et restaurants ainsi qu'à d'autres services et aux hôtels.
"Nous nous sommes inspirés du modèle bavarois, dont la base est que seuls les vaccinés ou ceux qui ont eu le COVID peuvent avoir accès aux services, hôtels et rassemblements", indique le Premier ministre démissionnaire Andrej Babis sur Twitter. "Le principal objectif de ces mesures est de motiver les gens à se faire vacciner", a déclaré le ministre de la Santé Adam Vojtech.
Le gouvernement tchèque doit encore se réunir vendredi 19 novembre pour préciser les nouvelles règles, qui comprennent également le maintien de tests de dépistage réguliers dans les écoles et également dans les entreprises pour les employés non-vaccinés.
Le nombre de nouveaux cas positifs quotidiens (22.470) a dépassé mardi 16 novembre le record atteint depuis le début de la pandémie dans le pays, qui est actuellement en pleine transition politique après la défaite de la formation ANO d'Andrej Babis aux récentes élections législatives.
Son successeur désigné, Petr Fiala (ODS), a indiqué qu'il sera officiellement nommé Premier ministre par le chef de l'État vendredi 19 novembre et que la première priorité de la nouvelle coalition gouvernementale formée avec quatre autres partis serait la lutte contre l'épidémie, qui a déjà fait 31.769 morts selon les chiffres du ministère de la Santé.
APS/VNA/CVN