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Samuel, 11 ans, et sa sœur Janet, 10 ans, étudient à l'unique table de leur maison à Mathare, Nairobi, Kenya, en utilisant le téléphone portable de la famille. |
Il s'agit de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ces agences onusiennes comptent apporter leur expertise à la Coalition, une initiative née à la suite de fermetures d'écoles dues à des pandémies, qui regroupe plus de 60 pays et dont la vision est de donner à chaque enfant dans le besoin la possibilité de recevoir un repas nutritif à l'école d'ici à 2030.
"La coalition pour l'alimentation scolaire a le potentiel d'aider les pays à se remettre de la crise de la COVID-19", a déclaré mardi 16 novembre le directeur exécutif du PAM, David Beasley.
Selon l’ONU, la pandémie a provoqué d'importantes perturbations dans les écoles et l'éducation en 2020 à travers le monde et des millions d'enfants n'ont pas pu obtenir leurs repas scolaires ou bénéficier de services de santé et de nutrition en milieu scolaire tels que le déparasitage, la vaccination et le soutien psychosocial.
Les programmes d'alimentation scolaire, a expliqué M. Beasley, "peuvent ramener les enfants à l'école, réparer les dommages causés à leur éducation, créer des emplois au niveau local et permettre aux petits exploitants agricoles de gagner durablement leur vie pour nourrir leurs familles".
Il s'est dit "fier" de soutenir le travail vital de la Coalition. La Coalition s'est également engagée en faveur de programmes de repas scolaires "intelligents", qui associent des repas réguliers à l'école à des interventions complémentaires en matière de santé et de nutrition pour la croissance et l'apprentissage des enfants.
Plus de 150 millions d'enfants n'ont toujours pas accès aux repas et aux services essentiels de santé et de nutrition, selon l’ONU.
APS/VNA/CVN