>>Américains et Chinois se retrouvent à Pékin pour discuter commerce
>>Washington et Pékin reprennent des négociations commerciales sous haute tension
Le représentant adjoint américain au Commerce Jeffrey Gerrish (centre) et des membres de l'équipe de négociateurs quittent leur hôtel, avant une réunion avec des responsables chinois, à Pékin le 11 février. |
Le représentant adjoint au commerce Jeffrey Gerrish a quitté son hôtel proche de l'ambassade des États-Unis en début de matinée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le négociateur, qui devait entamer dans la journée des pourparlers avec des responsables chinois, n'a fait aucune déclaration à la presse.
M. Gerrish devait engager des discussions préliminaires avant la tenue jeudi 14 et vendredi 15 février à Pékin de tractations avec les hauts responsables de la négociation: le représentant pour le Commerce Robert Lighthizer et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin côté américain et, côté chinois, le vice-Premier ministre Liu He et le gouverneur de la banque centrale Yi Gang.
Ces discussions font suite à celles organisées le mois dernier à Washington, qui ont donné lieu à un entretien entre Liu He et le président américain Donald Trump.
Après un regain d'optimisme à la suite de ces négociations, Washington a soufflé le froid la semaine dernière, l'administration Trump assurant qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant que les deux premières puissances économiques du monde ne parviennent à surmonter leurs multiples différends.
Donald Trump, qui avait annoncé une réunion avec le président chinois Xi Jinping "dans un avenir proche", a même indiqué qu'il n'avait pas prévu de le rencontrer avant l'échéance de début mars.
Lors d'un entretien début décembre en Argentine, les deux présidents se sont fixé cette échéance pour parvenir à un règlement négocié.
Passé cette date, des droits de douane frappant l'équivalent de 200 milliards de dollars d'importations chinoises annuelles aux États-Unis seront portées de 10 à 25%.
La perspective d'une aggravation de la guerre commerciale pèse sur les marchés financiers mondiaux, qui redoutent ses conséquences pour l'économie mondiale.
Outre l'énorme excédent commercial que la Chine dégage de ses échanges bilatéraux, Washington exige qu'elle mette fin à ses pratiques jugées déloyales, telles que le transfert forcé de technologies américaines, le "vol" de la propriété intellectuelle américaine, le piratage informatique, ainsi que les subventions massives accordées aux entreprises publiques pour en faire des champions nationaux.
AFP/VNA/CVN