>>Belgique: le roi accepte la nouvelle composition gouvernementale après la crise
>>En Belgique, une manifestation des gilets jaunes réunit un millier de personnes
Un militant du syndicat FGTB se tient devant un panneau d'affichage à l'aéroport de Zaventem à Bruxelles, le 13 février. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les administrations publiques, les transports, la poste, les écoles, les hôpitaux, la collecte des déchets mais aussi les entreprises et centres commerciaux sont concernés. La grève perturbait fortement les transports en commun du pays mercredi matin 13 février, en particulier à Bruxelles.
La Société nationale des chemins de fer belges a annoncé la suppression ou la modification de plusieurs trains, malgré la mise en place d'un service minimum. Elle s'attendait à ce que la moitié des trains soit annulée à cause du mouvement. Mais le trafic international devrait lui être relativement épargné.
L'entreprise chargée du contrôle du trafic aérien, Skeyes, a annoncé mardi 12 février qu'elle n'autoriserait aucun vol au départ ou à l'arrivée dans le pays, faute de pouvoir déterminer avec certitude les effectifs au travail. Aucun avion volant en dessous de 8.000 mètres d'altitude, c'est-à-dire dans la zone contrôlée par Skeyes, ne sera par ailleurs autorisé à survoler le pays.
Au-delà de 8.000 mètres, c'est un autre centre, à Maastricht (Pays-Bas) qui contrôle les avions survolant le territoire belge. Les vols gouvernementaux, militaires et d'urgence sont eux autorisés.
Le mouvement va perturber le bon déroulement de la réunion des ministres de la Défense des 29 pays de l'Otan mercredi 13 février et jeudi 14 février à Bruxelles, a-t-on appris auprès de l'Alliance, car certains ministres pourraient manquer le début de la réunion. "Même si le terminal restera ouvert, nous prions tous les passagers de ne pas se rendre à l'aéroport", a indiqué l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le plus grand de Belgique, dans un communiqué. L'aéroport de Charleroi, le deuxième du pays, d'où opère notamment la compagnie irlandaise Ryanair, est lui fermé.
Selon l'agence Belga, plusieurs piquets de grève ont été mis en place à travers tout le pays, comme au port de Gand (Nord), à Eupen (Est) ou encore dans les zones industrielles du Limbourg (Est). Cet appel à la grève des trois grands syndicats du pays - FGTB (socialiste), CSC (chrétien) et CGSLB (libéral) - concerne tous les secteurs du pays, aussi bien dans le public que dans le privé. Ils réclament une hausse des salaires, une hausse des allocations et pensions, ainsi que de meilleures conditions de fin de carrière.
La dernière grève générale en Belgique remonte à décembre 2014.