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Une fillette est examinée le 10 février, dans un hôpital à Ahmedabad après avoir été intoxiquée. |
De nombreuses victimes restent hospitalisées dans une zone à cheval sur les États d'Uttar Pradesh et d'Uttarakhand (Nord), située à 150 kilomètres au Nord de la capitale New Delhi, région qui a enregistré une avalanche de décès dus à l'alcool clandestin depuis vendredi soir 8 février .
D'après les médias indiens, le bilan s'élève à 116 morts depuis vendredi et pourrait être amené à s'alourdir. Plus de 3.000 personnes soupçonnées d'être liées à la contrebande d'alcool ont été arrêtées en réponse à cette hécatombe, ont indiqué les autorités d'Uttar Pradesh.
"La plupart des morts sont survenues au cours du week-end et de nombreuses personnes des villages alentour sont traitées dans les hôpitaux locaux", a déclaré à l'AFP Shailendra Kumar Sharma, porte-parole de la police du district de Saharanpur en Uttar Pradesh, qui a recensé 59 décès.
Des centaines d'Indiens pauvres meurent chaque année après avoir consommé de l'alcool frelaté bon marché. Les contrebandiers ajoutent souvent du méthanol - un alcool hautement toxique parfois utilisé comme antigel - dans leur breuvage afin de le corser.
Des cinq milliards de litres d'alcools bus chaque année en Inde, environ 40% sont produits illégalement, selon l'International Spirits and Wine Association of India.
AFP/VNA/CVN