>>La Grèce pressée de toutes parts par les grands argentiers de présenter son programme
"Les progrès dans les négociations techniques ne sont pas suffisants pour parvenir à un accord durant cet Eurogroupe à Riga", a déclaré Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission en charge de l'Euro. "Les discussions techniques doivent donc se poursuivre", a-t-il ajouté, à son arrivée à la réunion.
"Du point de vue de la Commission, c'est de loin la meilleure option pour en finir avec le programme d'aide actuel, il est important que chaque partie respecte ses engagements, y compris la Grèce", a indiqué M. Dombrovskis.
Plusieurs responsables européens avaient laissé entendre que cette réunion n'aboutirait pas à un accord pour la Grèce, comme le pays l'espérait, ce qui reporte l'espoir sur la prochaine réunion de l'Eurogroupe prévue le 11 mai, à la veille d'un remboursement important d'Athènes au Fonds monétaire international (FMI).
"Le message est +accélérons+. Nous n'avons pas encore les moyens d'avancer vers une conclusion", a renchéri Pierre Moscovici, le commissaire européen chargé des Affaires économiques. Il y a "un sentiment d'urgence que nous voulons transmettre. Le message sera passé aux autorités grecques", a-t-il souligné.
"Je ne pense que nous allons faire suffisamment de progrès aujourd'hui", a déclaré pour sa part le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, "car, de ce que j'ai entendu, les discussions entre les institutions et la Grèce n'ont pas assez progressé".
Son homologue grec, Yanis Varoufakis, ne s'est pas exprimé devant la presse vendredi matin 24 avril, à son arrivée à la réunion de la zone euro.
À court d'argent, la Grèce peine à trouver un compromis avec ses créanciers sur les réformes que ces derniers réclament avant de lui verser la dernière tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros de son plan de sauvetage financier.
Réforme
Athènes devait présenter une liste de réformes et la faire approuver par ses créanciers d'ici fin avril pour obtenir le versement de la somme.
"Je vais écouter les institutions (créancières de la Grèce) en premier lieu aujourd'hui. J'ai eu vent de nouvelles positives la semaine dernière mais je dois en savoir plus", a indiqué Jeroen Dijsselbloem, le patron de l'Eurogroupe.
Tout en estimant qu'il "y a un grand sentiment d'urgence", il a souligné que "le mois d'avril (n'était) pas encore fini" pour obtenir une liste de réformes des autorités grecques. "Cette échéance est plus importante pour les autorités grecques que pour la zone euro", a-t-il ajouté.
Les responsables européens mettent de plus en plus en avant l'idée que la seule date importante est désormais fin juin, quand le deuxième programme d'assistance financière pour la Grèce prendra fin. "C'est la date butoir", a souligné vendredi 24 avril le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir.
"Une forme d'assistance" sera ensuite nécessaire car la Grèce ne peut pas revenir sur les marchés, ont confié plusieurs sources européennes, ce qui signifie qu'une nouvelle aide va devoir être négociée entre Athènes et ses créanciers. Les discussions sur ce point n'ont pas commencé, selon ces mêmes sources, face au retard pris avec les discussions sur les réformes.
"Les progrès dans les négociations techniques ne sont pas suffisants pour parvenir à un accord durant cet Eurogroupe à Riga", a déclaré Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission en charge de l'Euro. "Les discussions techniques doivent donc se poursuivre", a-t-il ajouté, à son arrivée à la réunion.
"Du point de vue de la Commission, c'est de loin la meilleure option pour en finir avec le programme d'aide actuel, il est important que chaque partie respecte ses engagements, y compris la Grèce", a indiqué M. Dombrovskis.
Alexis Tsipras, Premier ministre de la Grèce, répond aux médias à son arrivée au siège du Conseil européen, le 23 avril à Bruxelles. Photo : AFP/VNA/CVN |
Plusieurs responsables européens avaient laissé entendre que cette réunion n'aboutirait pas à un accord pour la Grèce, comme le pays l'espérait, ce qui reporte l'espoir sur la prochaine réunion de l'Eurogroupe prévue le 11 mai, à la veille d'un remboursement important d'Athènes au Fonds monétaire international (FMI).
"Le message est +accélérons+. Nous n'avons pas encore les moyens d'avancer vers une conclusion", a renchéri Pierre Moscovici, le commissaire européen chargé des Affaires économiques. Il y a "un sentiment d'urgence que nous voulons transmettre. Le message sera passé aux autorités grecques", a-t-il souligné.
"Je ne pense que nous allons faire suffisamment de progrès aujourd'hui", a déclaré pour sa part le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, "car, de ce que j'ai entendu, les discussions entre les institutions et la Grèce n'ont pas assez progressé".
Son homologue grec, Yanis Varoufakis, ne s'est pas exprimé devant la presse vendredi matin 24 avril, à son arrivée à la réunion de la zone euro.
À court d'argent, la Grèce peine à trouver un compromis avec ses créanciers sur les réformes que ces derniers réclament avant de lui verser la dernière tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros de son plan de sauvetage financier.
Réforme
Athènes devait présenter une liste de réformes et la faire approuver par ses créanciers d'ici fin avril pour obtenir le versement de la somme.
"Je vais écouter les institutions (créancières de la Grèce) en premier lieu aujourd'hui. J'ai eu vent de nouvelles positives la semaine dernière mais je dois en savoir plus", a indiqué Jeroen Dijsselbloem, le patron de l'Eurogroupe.
Tout en estimant qu'il "y a un grand sentiment d'urgence", il a souligné que "le mois d'avril (n'était) pas encore fini" pour obtenir une liste de réformes des autorités grecques. "Cette échéance est plus importante pour les autorités grecques que pour la zone euro", a-t-il ajouté.
Les responsables européens mettent de plus en plus en avant l'idée que la seule date importante est désormais fin juin, quand le deuxième programme d'assistance financière pour la Grèce prendra fin. "C'est la date butoir", a souligné vendredi 24 avril le ministre slovaque des Finances, Peter Kazimir.
"Une forme d'assistance" sera ensuite nécessaire car la Grèce ne peut pas revenir sur les marchés, ont confié plusieurs sources européennes, ce qui signifie qu'une nouvelle aide va devoir être négociée entre Athènes et ses créanciers. Les discussions sur ce point n'ont pas commencé, selon ces mêmes sources, face au retard pris avec les discussions sur les réformes.
AFP/VNA/CVN