Le secrétaire américain au Trésor, Jack Lew, à Bruxelles le 26 janvier 2015. |
Dans une déclaration devant le Comité monétaire et financier international du FMI à Washington, M. Lew a reconnu que la croissance américaine avait ralenti au début de l'année, "en partie à cause de facteurs temporaires comme l'hiver rigoureux".
"Les perspectives à court terme demeurent favorables", a-t-il ajouté, citant une prévision de croissance de 2,7% pour l'ensemble de l'année, ce qui est en dessous de la récente projection du Fonds Monétaire International (3,1%).
Le responsable américain a déploré une nouvelle fois que "de nombreux pays comptaient sur leurs exportations plutôt que sur leur demande intérieure pour atteindre la croissance".
Il a particulièrement cité l'Allemagne qui devrait afficher, selon lui, un excédent des comptes courants de 8,5% du Produit intérieur brut (PIB) cette année. Mais il a aussi désigné la Corée du Sud, la Chine et le Japon.
"Nous sommes inquiets du fait que l'économie mondiale revienne à un schéma d'avant la crise, s'appuyant lourdement sur la demande américaine pour leur croissance", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN