>>Migrants : le Parlement européen soutient la répartition de 120.000 réfugiés dans l'UE
>>Les migrants bloqués à la frontière hongroise en quête d'autres routes pour l'Allemagne
Le drapeau grec flotte sur l'Acropole à Athènes, le 5 juillet 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur les cinq sondages parus depuis jeudi 17 septembre, deux donnaient l'avantage au Syriza de M. Tsipras, dans une fourchette variant de 0,3 à 3,6 points, tandis que deux autres misaient sur la Nouvelle Démocratie (ND), avec des avances de 0,3 à 1,4 point.
Un cinquième les mettait à égalité, chacun à 28%. Avec des pourcentages variant selon ces sondages de 25 à 32%, aucun des deux partis n'était crédité de décrocher la majorité absolue, autour de 37%.
Avant que n'entre en vigueur à minuit l'interdiction de publication, deux derniers sondages devaient encore être diffusés, dont l'un de l'institut GPO, l'un des plus réputés sur le marché grec.
Le scrutin rappelle ainsi celui de 2000, qui avaient vu le Pasok socialiste ne l'emporter finalement que de quelques milliers de vote sur la ND, après une campagne également au coude à coude, et des sondages sortie des urnes qui avaient donné la victoire à la droite, avant d'être démentis par les résultats. Pour Manos Papazoglou, professeur en sciences politiques à l'université du Péloponnèse, cette incertitude reflète la "fluidité du corps électoral" alors que le "paysage politique est en pleine recomposition depuis 2010" qui a marqué le début de la crise économique.
Beaucoup d'électeurs, et surtout ceux ayant propulsé le Syriza au pouvoir en janvier avec 36,3% des voix, "se décideront au dernier moment" dans un contexte de désenchantement politique, estime-t-il, alors que les sondages dégagent un taux d'indécis autour de 12%.
"Pour ma part je ne prendrai pas pour acquis les résultats du sondage sortie des urnes" coréalisé par cinq instituts et qui doit être diffusé à 16h00 GMT sur cinq chaines de télévision, met-il en garde. Une première tendance doit se dégager des résultats vers 18h30 GMT, selon le ministère de l'intérieur. Les sondeurs avancent "sur des sables mouvants, après sept mois de bouleversements politiques majeurs", souligne Thomas Gerakis, de l'institut de sondage Marc.
Les instituts de sondage avaient prédit en janvier la victoire du Syriza, mais la plupart sans mesurer l'ampleur de l'écart sur la droite (8,5%) de cette formation, propulsée au pouvoir par le rejet de l'austérité et des recettes de redressement UE-FMI.
M. Tspiras a depuis fait volte face, concluant le 13 juillet un accord avec les créanciers du pays pour un troisième plan de sauvetage financier.
AFP/VNA/CVN