>>Les quatre principales banques greques ont besoin de capital, indique la BCE
Le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, le 10 novembre à Bruxelles. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons trouvé un accord sur tout, incluant les 48 mesures préliminaires" conditionnant le déblocage de cette tranche d'aide financière, a annoncé le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, à l'issue à l'aube de négociations marathon avec le "quartet" représentant les bailleurs de fonds du pays.
Cet accord inclut un compromis sur la question des saisies immobilières, qui bloquait jusque là l'avancée des discussions, les créanciers voulant les faciliter alors qu'Athènes veut continuer à en protéger la majorité des ménages endettés.
Un projet de loi formalisant les mesures convenues doit être déposé au Parlement grec le 17 novembre, et soumis au vote le 19 novembre, a précisé le ministère.
Selon une source européenne, les directeurs du Trésor de la zone euro ("Euro Working Group" - EWG) doivent de leur côté prendre acte le 17 novembre de cet accord, avant une décision attendue de la zone euro le 20 novembre sur le déblocage des fonds.
Ces derniers incluent une tranche de 2 milliards d'euros et une autre de 10 milliards destinés à la recapitalisation en cours des banques grecques.
Le gouvernement grec de gauche radicale s'est résolu en juillet à accepter de mener un nouveau train de mesures de rigueur et de réformes en échange du maintien du pays surendetté sous perfusion financière via un prêt de 86 milliards d'euros sur trois ans.
Le "quartet" représentant les créanciers, Declan Costello, de la Commission européenne, Rasmus Rüffer, de la Banque centrale européenne (BCE), Nicola Giammarioli, du Mécanisme européen de stabilité (MES), et Delia Velculescu, du Fonds monétaire international (FMI), passe en revue depuis plus d'une semaine à Athènes la mise en œuvre par la Grèce de cet accord de juillet.