L'Allemand a dû abandonner à la fin de son 13e tour, en raison d'un câble défaillant au niveau de sa colonne de direction, qui a provoqué une série de "bugs" électroniques (embrayage, boîte de vitesses, direction) dans le cockpit de sa Flèche d'Argent. Il aurait dû démarrer sur la première ligne, après son 2e temps en qualifications, mais a dû changer son volant en catastrophe, après le tour de chauffe, puis a pris le départ dans les stands.
La Mercedes du Britannique Lewis Hamilton franchit en tête la ligne d'arrivée du GP de Singapour, le 21 septembre. |
Le mal étant ailleurs, ce changement de volant n'a pas suffi. Rosberg était 21e à la fin du 1er tour, sur un circuit en ville où il n'est pas facile de dépasser. Les problèmes ont continué alors il est rentré au stand et son directeur d'écurie, Toto Wolff, a sagement décidé d'arrêter les frais. Le seul avantage, c'est que le moteur de la Mercedes n'a pas souffert dimanche 21 septembre et comme le quota est limité à cinq pour la saison, c'est un point positif.
Parti en pole position, son coéquipier britannique, champion du monde 2008, a tiré la quintessence de ce coup du sort : une course sans-faute, de bout en bout, seulement interrompue par trois arrêts pour changer de pneus. De quoi terminer avec 13 secondes d'avance sur le quadruple champion du monde en titre, Sebastian Vettel (Red Bull), qui restait sur trois victoires d'affilée dans les rues de la cité-État.
"La nuit dernière, j'ai rêvé que ça se passerait comme ça, mais vous savez bien que les rêves ne se réalisent pas toujours", a réagi Hamilton, sans oublier de remercier son équipe pour "tout le travail déjà effectué cette année". Lui qui avait 29 points de retard sur Rosberg après l'accrochage de Spa, fin août, en a désormais trois d'avance, exactement le même écart qu'après le GP d'Espagne, en mai.
Le podium a été complété par l'autre pilote Red Bull, Daniel Ricciardo, derrière son illustre coéquipier, à l'arrivée d'une course neutralisée du 31e au 37e tour par la voiture de sécurité. Le temps pour les commissaires de ramasser sur la piste des débris de l'aileron avant de Sergio Pérez (Force India), abîmé contre la Sauber d'Adrian Sutil.
AFP/VNA/CVN