Le président de l'UEFA, Michel Platini, lors de l'annonce des villes-hôtes de l'Euro-2020, le 19 septembre 2014 à Genè |
Le président de l'UEFA, Michel Platini, lors de l'annonce des villes-hôtes de l'Euro-2020, le 19 septembre 2014 à Genève. |
Il y avait au départ 19 villes candidates pour 13 places d'hôtes. Seules Londres et Munich avaient candidaté pour tous les lots, soit le package spécial finale/demi-finales et le package standard (trois de matches de poules et un quart ou un huitième de finale). Wembley et l'Allianz Arena visaient donc au départ les trois matches les plus prestigieux.
Mais vendredi 19 septembre à Genève, au moment du vote du comité exécutif de l'UEFA (sorte de gouvernement du foot européen), Munich s'est retirée juste avant la désignation du lot finale/demi-finales. Et Wembley a donc été élu "à l'unanimité, par acclamation", comme l'a révélé le secrétaire général de l'UEFA, Gianni Infantino.
Y-a-t-il eu entente entre Angleterre et Allemagne ? Dans les semaines précédentes, des représentants de la Fédération allemande de football (DFB) avaient évoqué dans la presse la possibilité de ne pas maintenir Munich pour la finale, pour laisser l'Angleterre gagner et avoir son soutien pour l'Euro-2024. Toujours en monnaie d'échange, selon les responsables de la DFB, l'Allemagne soutiendrait ensuite l'Angleterre pour sa candidature à l'Euro-2028.
Vendredi 19 septembre, après le vote, les fédérations des deux pays ont nié un tel accord formel. Mais Greg Dyke, président de la Fédération anglaise (FA), a tout de même glissé : "Il n'y a pas eu d'accord, mais il est clair celui qui gagne la finale pour 2020 ne postulera pas pour l'Euro-2024."
"Je ne sais pas pourquoi l'Allemagne s'est retirée juste avant le vote pour la finale et les demi-finales, peut-être y-avait-il un accord avec l'Angleterre en vue des Euro-2024 et 2028, mais dans les rapports d’évaluations, le meilleur dossier c'était Londres, alors peut être que l'Allemagne a compris cela et qu'elle s'est retirée", a commenté pour sa part Michel Platini, président de l'UEFA.
L'Angleterre n'est toutefois pas gagnante sur toute la ligne. Avec ce format unique (qui n'est pas destiné à se répéter) pour marquer les 60 ans du championnat d'Europe des nations, aucun pays hôte n'est automatiquement qualifié.
AFP/VNA/CVN