>>GP de Bahreïn de F1 : Verstappen devance Ferrari en essais libres 2
>>F1 : nouveau look remarqué pour Mercedes au premier jour des essais de Bahreïn
Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) après avoir décroché la pole position du GP de Bahreïn, le 19 mars à Sakhir. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La deuxième ligne revient à leurs équipiers espagnol Carlos Sainz Jr (Ferrari) et mexicain Sergio Pérez (Red Bull), les trois premiers se tenant en tout juste 129/1000 !
Le septuple champion du monde britannique Lewis Hamilton est lui "plutôt content" de se qualifier cinquième à 680/1000, "compte tenu des problèmes qu'on a eus" avec une Mercedes difficile à manoeuvrer et rebondissant beaucoup en ligne droite.
Il avait prévenu qu'il n'était pas en position de gagner "pour le moment", mais Verstappen, Leclerc et Sainz l'ont dit en conférence de presse : ils voient l'écurie huit fois championne du monde se remettre vite d'aplomb.
Pour la Scuderia, qui misait sur le changement de règlement technique cette saison pour faire oublier deux années sans victoire, c'est une première case cochée.
"Les deux dernières années ont été incroyablement difficiles pour l'équipe. Nous avons travaillé extrêmement dur, donc je suis très heureux", a réagi Leclerc, "plaisamment surpris" d'être devant Red Bull mais "prudent" avant une course où "tout peut arriver".
Le Monégasque de 24 ans en sait quelque chose : en 2019, il rouler vers sa première victoire en F1 à Bahreïn avant d'être trahi par son moteur. Aura-t-il sa revanche ?
Saison révolutionnaire
"Nous avons une bonne voiture pour la course, ce qui est le plus important, répond Verstappen. La bagarre avec Carlos et Charles était sympa et serrée, j'espère que ce sera une bonne course".
On nous a promis une saison révolutionnaire, avec des monoplaces complètement différentes, dont les appuis aérodynamiques sont créés non plus par des ailerons très travaillés et de nombreux appendices sur le châssis mais par l'effet de sol, faisant ventouse sous la voiture.
Au vu de ces qualifications, ce changement, qui devait resserrer les écarts entre les écuries, a en partie modifié l'équilibre des forces, avec quelques surprises.
Charles Leclerc à bord de sa Ferrari lors des qualifications du GP de Bahreïn, le 19 mars à Sakhir. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ainsi, l'ancien équipier d'Hamilton, le Finlandais Valtteri Bottas, désormais chez Alfa Romeo, prendra le départ à ses côtés, en sixième position, sur le circuit de Sakhir dimanche à 18h00 locales (16h00 françaises), à la tombée de la nuit.
Suivra le Danois Kevin Magnussen (Haas), qui impressionne pour son retour en F1 après un an d'absence... d'autant qu'il n'était pas prévu qu'il retrouve la catégorie avant que son écurie se sépare du pilote russe Nikita Mazepin suite au conflit en Ukraine.
Les Français Pierre Gasly (AlphaTauri) et Esteban Ocon (Alpine) sont eux dixième et onzième.
Chez Aston Martin, l'Allemand Nico Hülkenberg remplace au pied levé son compatriote Sebastian Vettel, positif au COVID-19. L'Australien Daniel Ricciardo fait lui un retour difficile chez McLaren, après avoir manqué les essais hivernaux la semaine passée pour la même raison.
"Clore le chapitre" Abou Dhabi
Le changement règlementaire de 2022 est aussi censé permettre aux monoplaces de se suivre et donc de se dépasser moins difficilement en course.
Autre spécificité cette année, les pilotes qualifiés aux dix premières positions peuvent choisir librement leurs pneus de départ, à l'instar de ceux qui les suivent (ce choix était jusque-là contraint par ceux effectués en qualifications).
Hors piste, le Conseil mondial du sport automobile a publié les conclusions de son rapport sur le GP d'Abou Dhabi 2021, qui a sacré Verstappen devant Hamilton dans des conditions polémiques.
Rappelant la préférence des acteurs de la F1 pour voir les GP se terminer normalement plutôt que derrière la voiture de sécurité, il conclut que Michael Masi, le directeur de course depuis écarté, a agi "de bonne foi" et "au mieux de ses connaissances dans des circonstances difficiles", avec peu de temps pour décider et "une immense pression de la part des écuries".
Une "erreur humaine" a toutefois été identifiée dans le comptage des voitures retardées derrière la voiture de sécurité. La procédure a donc été automatisée.
Pour le patron de Mercedes, Toto Wolff, "la reconnaissance d'une erreur humaine est importante et, maintenant, le chapitre est clos".
AFP/VNA/CVN