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Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken le 4 février à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Aujourd'hui, il s'agit de prendre des mesures diplomatiques pour voir si nous pouvons arriver" à l'objectif du président Joe Biden d'une remise en route de cet accord", a indiqué un responsable américain sous couvert d'anonymat. Après une réunion virtuelle des chefs de la diplomatie française, britannique, allemande et américaine, Washington a annoncé accepter une invitation de l'Union européenne à des pourparlers avec Téhéran pour réactiver l'accord de 2015 mis à mal par Donald Trump.
Ces discussions réuniraient les pays ayant signé l'accord en 2015 (Iran, États-Unis, Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) et permettraient d'"évoquer la meilleure façon d'avancer concernant le programme nucléaire" iranien, selon le département d'État. Il s'agit de "s'asseoir à une table avec l'Iran et ouvrir une voie pour essayer de revenir à une situation où les États-Unis et l'Iran seront à nouveau en conformité" avec l'accord nucléaire, a expliqué le responsable américain.
Un peu plus tôt, les ministres français Jean-Yves Le Drian, allemand Heiko Maas, britannique Dominic Raab et américain Antony Blinken avaient affirmé dans un communiqué, à l'issue d'une visioconférence, leur objectif de "voir l'Iran revenir au plein respect de ses engagements" prévus en 2015, afin de "préserver le régime de non-prolifération nucléaire et garantir que l'Iran ne puisse jamais acquérir une arme nucléaire".
AFP/VNA/CVN