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Le nouveau Premier ministre italien Mario Draghi préside son premier conseil des ministres, le 13 février à Rome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les priorités de M. Draghi devraient être "la santé et la campagne de vaccination, le changement climaticxque, la réforme des infrastructures et la révolution numérique", estime Teresa Coratella, analyste au sein de European council of foreign relations (ECFR), dans un entretien avec l'AFP.
Son premier défi sera sans aucun doute la gestion de la pandémie de COVID-19, et en particulier la campagne de vaccination, qui a subi de gros retards en raison de problèmes d'approvisionnement. À ce stade, seulement 1,2 million de personnes sur une population de 60 millions ont reçu les deux doses nécessaires pour l'immunisation.
M. Draghi, resté quasiment muet depuis sa prise de fonctions, exposera à partir de 09h00 GMT son programme devant le Sénat, qui votera la confiance le jour même, tandis que la Chambre des députés se prononcera jeudi.
L'ex-président de la Banque centrale européenne devrait a priori obtenir sans problème le feu vert des deux chambres, tant sa majorité parlementaire est ample, même si des divisions sont déjà apparues au sein de sa coalition hétéroclite.
Mario Draghi, qui a succédé samedi à Giuseppe Conte, prend les rênes du pays dans une situation très difficile: l'Italie, qui approche de la barre des 100.000 morts dues au COVID, a enregistré en 2020 l'une des pires chutes du PIB de la zone euro (-8,9%).
C'est pourquoi la troisième économie de la zone compte beaucoup sur la manne de plus de 200 milliards d'euros du plan de relance européen, dont le versement est lié à la présentation à Bruxelles d'ici à fin avril d'un plan détaillé de dépenses, l'une des missions du nouveau gouvernement.
AFP/VNA/CVN