>>Violence à Gaza: un Israélien et quatre Palestiniens tués
>>Gaza: quatre Palestiniens tués dans un raid israélien et des affrontements
Des restes d'un immeuble touché par un raid aérien israélien à Gaza. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Aucune confirmation n'a été obtenue du côté israélien, qui se garde généralement de corroborer de telles trêves.
Mais alors qu'approchait le début du mois sacré du ramadan, les tirs de roquettes palestiniennes et les frappes de représailles israéliennes qui avaient secoué les villes israéliennes riveraines de Gaza et l'enclave elle-même depuis samedi ont effectivement cessé avant la levée du jour à l'heure du cessez-le-feu indiquée par les responsables.
Après deux jours de tensions, qui ont tué quatre personnes côté israélien et 23 Palestiniens, le voisin égyptien, intermédiaire traditionnel entre Palestiniens et Israël à Gaza, a forgé un accord de cessation des tensions entré en vigueur à 04h30 (01h30 GMT), ont dit sous couvert d'anonymat un responsable du mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza et un autre responsable du Jihad islamique, deuxième force dans le territoire et autre ennemi juré d'Israël.
Un responsable égyptien a confirmé sous le couvert de l'anonymat la conclusion d'un accord. Une porte-parole de l'armée israélienne a décliné tout commentaire.
La bande de Gaza, coincée entre Israël, Égypte et Méditerranée, ainsi que les villes israéliennes voisines ont été le théâtre pendant deux jours de la plus grave flambée de violences depuis la guerre de 2014, faisant redouter un quatrième conflit entre les parties depuis 2008.
Des centaines de roquettes tirées par le Hamas et le Jihad islamique se sont abattues sur Israël, qui a riposté par des centaines de frappes contre des objectifs ainsi que des combattants des deux groupes.
L'accord trouvé dans la nuit prévoit des mesures quant aux zones de pêche gazaouies en Méditerranée et une amélioration de l'approvisionnement en électricité et en combustible dans l'étroite enclave de deux millions de personnes durement éprouvée par les guerres, la pauvreté et le blocus imposé par Israël depuis plus de dix ans pour contenir le Hamas, a dit un responsable du Jihad islamique.
AFP/VNA/CVN