>>Pompeo et Kang discutent par téléphone du tir de projectiles par la RPDC
>>La RPDC lance un missile à courte portée
Des tirs de lance-roquettes dans un endroit non précisé, en RPDC. |
Photo: KCNA/VNA/CVN |
"Nous pensons toujours qu'il existe une opportunité d'une issue négociée" en vue d'"une dénucléarisation vérifiée", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo sur ABC. "Nous pensons toujours qu'il est possible d'avancer", a-t-il martelé.
Le président nord-coréen Kim Jong Un a ordonné "un exercice de frappes" impliquant des "lances-roquettes multiples à longue portée", qui ne sont pas sous le coup des sanctions de l'ONU, et des "armes tactiques guidées", a déclaré dimanche l'agence étatique KCNA.
Selon le ministère sud-coréen de la Défense, les analyses indiquent que Pyongyang a testé des "lances-roquettes multiples de 240 et 300 mm et un nouveau type d'arme tactique guidée d'une portée de 70 à 240 km".
Ces annonces sont venues préciser des informations communiquées la veille par la République de Corée, qui avait d'abord fait état du lancement d'un "missile à courte portée", avant de qualifier l'objet de "projectile".
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) "a lancé plusieurs projectiles à courte portée" depuis la péninsule de Hodo, près de la ville côtière de Wonsan, en direction du nord-est entre 09h06 (00h06 GMT) et 09h27, avait ainsi indiqué samedi 4 mai le Haut Commandement militaire sud-coréen dans un communiqué.
Ces "projectiles" ont parcouru entre 70 et 200 km au-dessus de la mer du Japon, avait-il précisé. Selon le ministère nippon de la Défense, aucun n'a a priori survolé le Japon.
Samedi 4 mai, Donald Trump s'était déjà montré conciliant. Kim Jong Un sait "que je suis avec lui et il ne veut pas rompre la promesse qu'il m'a faite. Il y aura un accord!", avait-il déclaré sur Twitter.
Lors du sommet historique ayant réuni les deux dirigeants en juin 2018 à Singapour, Kim Jong Un s'était engagé à "travailler vers la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne".
M. Kim réclamait une levée des sanctions trop importante aux yeux de M. Trump, en échange d'un début de dénucléarisation jugé trop timide.
Le dernier essai de missile de la RPDC remonte à novembre 2017.
En novembre et en avril, Pyongyang avait déjà annoncé avoir testé de mystérieuses "armes tactiques", sans plus de précisions. Il s'agissait des premiers essais d'armement annoncés par la RPDC depuis le début de ses négociations avec les États-Unis.