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Le Sommet du G20, le 4 septembre à Hangzhou, en Chine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après la cérémonie de clôture, les présidents américain Barack Obama, russe Vladimir Poutine et français François Hollande, notamment, doivent s’exprimer lors de conférences de presse.
M. Xi a accueilli le 4 septembre chacun des chefs d’État et de gouvernement au Sommet de Hangzhou (Est), Barack Obama, dont c’est la dernière visite en Chine en tant que président.
Le dirigeant chinois a encouragé les participants à parvenir à "des mesures concrètes, sans discussions creuses", lors de cette réunion qui se déroule dans une métropole célèbre pour son paysage lacustre et désertée en raison de mesures de sécurité extrêmement draconiennes.
La Chine espère une rencontre couronnée de succès pour s’afficher comme une nation puissante, prête à assumer un rôle sur la scène internationale qui corresponde à son statut de deuxième économie mondiale.
Les autorités du régime communiste ont fermé des milliers d’usines pour garantir un ciel bleu, encouragé les habitants à quitter la ville pendant la semaine de congés payés spécialement décrétée pour l’occasion, et arrêté des dizaines de dissidents afin de prévenir toute perturbation.
Profondes crises
Les pays du G20, qui représentent environ 85% de la richesse mondiale et deux-tiers de la population du globe, tenteront de dépasser leurs divergences, ce qui devrait s’avérer difficile selon les analystes.
En dépit des profondes crises (traités de libre-échange, migrants, Syrie), les dirigeants ne devraient ainsi pas se risquer à défier la montée des populismes dans le monde, à l’heure où le libre-échange rencontre une forte opposition dans les opinions publiques.
Le G20 a été précédé par une importante activité diplomatique en Chine sur des sujets allant du changement climatique à la guerre en Syrie en passant par le commerce international.
Avec une annonce retentissante avant même l’ouverture du sommet : les États-Unis et la Chine ont ratifié samedi 3 septembre l’accord de Paris de fin 2015 sur le climat, une initiative cruciale de la part des deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, en vue de sa possible entrée en vigueur d’ici fin 2016.
Un objectif visé par Barack Obama, désireux de préserver son "héritage" environnemental avant la fin de son mandat.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a applaudi cette avancée historique, tandis que M. Xi avait insisté samedi 3 septembre sur le rôle décisif joué par Pékin - soucieux de se défaire de son image de pays miné par une pollution atmosphérique endémique.