"Nous avons des positions semblables" sur divers sujets comme celui du prix élevé des matières premières, a affirmé Mantega lors d'une conférence de presse.
"S'il y a une chose qui doit être faite, c'est encourager la croissance de la production et non pas la freiner", a poursuivi le ministre, critiquant la proposition française de régulation des marchés financiers liés aux matières premières.
Amado Boudou de son côté a dit que les deux pays participeront à la réunion des ministres des Finances du G20 à Paris, les 18 et 19 février, avec une position commune sur les matières premières dont ils sont de grands producteurs et exportateurs. "Nous sommes d'accord pour augmenter l'offre dans nos pays ou de transférer de la technologie à d'autres pays (...) Mais la discussion ne peux en aucune façon passer par la régulation du prix des matières premières", a-t-il souligné.
La France, qui préside le G20, réclame une meilleure réglementation des marchés où sont cotées les matières premières pour éviter la spéculation qui, d'après Paris, est à l'origine de l'envolée des prix.
AFP/VNA/CVN