>>S&P Global avale IHS Markit et crée un géant de l'information financière
>>Fusion avec Suez : Veolia dévoile une offre améliorée, Engie doit se prononcer
Le siège de la Société Générale à La Défense à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Avec ce rapprochement et le déploiement de ce nouveau modèle, le groupe entend être plus offensif en matière commerciale en capitalisant sur les forces respectives des deux enseignes sur ses clientèles cœur, en développant pour ses clients une approche plus personnalisée en matière de produits et de services, et en renforçant ses partenariats et ses initiatives commerciales en matière d'épargne et d'assurance", a fait savoir le groupe bancaire Société Généraledans un communiqué.
Ce nouveau modèle devrait devenir opérationnel au premier semestre 2023.
Le groupe précise qu'il entend préserver la même empreinte territoriale tout en réduisant le nombre d'agences grâce à la grande proximité géographique des agences des deux enseignes dans une même ville. Le dispositif passera ainsi d'environ 2.100 agences à fin 2020 à environ 1.500 à fin 2025.
Le nouvel ensemble "réunira la meilleure combinaison entre l'expertise de l'humain et la force du digital. Grâce à des investissements informatiques concentrés sur un seul système et non plus sur deux, les capacités digitales seront renforcées pour donner la possibilité à nos clients de disposer des réponses à leurs besoins bancaires les plus simples de la manière la plus efficace et la plus rapide", assure Société Générale.
Sur le plan financier, cette fusion conduira à d'importantes réductions de coûts en particulier grâce à l'utilisation d'un système informatique unique d'ici le premier semestre 2023, à l'optimisation du maillage d'agences ainsi qu'au regroupement des fonctions centrales.
Le groupe vise pour l'entité combinée une réduction nette de la base de coûts de plus de 350 millions d'euros en 2024 et d'environ 450 millions en 2025 par rapport à 2019. À l'inverse, il prévoit pour mener à bien le projet une facture estimée entre 700 et 800 millions d'euros, dont l'essentiel sera payé l'an prochain.
En parallèle, il prévoit de poursuivre le développement de sa banque en ligne Boursorama, qui compte plus de deux millions de clients et devra dépasser le cap des quatre millions d'ici 2023 et 4,5 millions en 2025. À la clé, cette filiale prévoit de dégager un bénéfice net d'environ 100 millions d'euros en 2024 et d'environ 200 millions en 2025.
AFP/VNA/CVN