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Des bus de la RATP stationnés dans un dépôt près de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'estimation pour le moment, c'est un milliard" d'euros de manque à gagner sur les recettes commerciales et le versement mobilité (une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 personnes), a expliqué Mme Pécresse, en ajoutant que ce chiffre s'entend sans troisième vague durant la pandémie.
"Je vais commencer à en parler avec M. (Jean-Baptiste) Djebbari", le ministre délégué aux Transports, a-t-elle ajouté.
"Je ne veux ni baisser l'offre (de transport), ni baisser les investissements ni augmenter le passe" Navigo, a assuré l'élue, qui préside aussi le conseil régional d'Île-de-France.
L'autorité régionale estime que la reprise du trafic ne sera que "très progressive" l'an prochain, indépendamment même du risque d'une troisième vague.
"Nous avons pu constater en septembre un retour seulement de 65% des voyageurs sur le réseau souterrain et il va falloir rassurer le public pour les faire revenir", a relevé un porte-parole.
Valérie Pécresse dit s'être "battue comme une lionne" avec l'État pour parvenir à un accord, conclu début septembre, pour combler les 2,24 milliards d'euros de perte de recettes de cette année (un montant revu à la baisse, le rendement du versement mobilité ayant finalement été moins catastrophique que prévu).
"Ça a été un grand combat", a-t-elle affirmé.
L'accord passé avec le gouvernement prévoit que l'État compensera directement une partie des pertes de 2023, le solde faisant l'objet d'un prêt sans intérêt qu'Île-de-France Mobilités remboursera après 2028, à l'issue de son plan d'investissements dans le matériel roulant en cours.
Il prévoit aussi une clause de revoyure pour les pertes de 2021.