En janvier 2015, il y a eu 263 personnes tuées sur les routes françaises contre 235 en janvier 2014, a annoncé jeudi 12 février l'observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR).
"La mortalité routière connaît une hausse assez forte par rapport à janvier 2014. En revanche, le nombre des blessés hospitalisés (-13,5%), celui des blessés (-10,1%) et des accidents corporels (-10,1%) sont en baisse", indique l'ONISR.
Au total, 5.127 personnes ont été blessées sur les routes en janvier 2015, soit 577 de moins qu'un an auparavant.
"La mortalité des automobilistes, après une baisse en décembre, repart en hausse sur janvier. Celle des piétons et des cyclistes affiche également une hausse d'un mois sur l'autre. À l'inverse, celle des cyclomotoristes semble conforter sa récente tendance à la baisse", selon l'ONISR.
Sur une année glissante, en prenant en compte les 12 derniers mois de statistiques, dont le mois de janvier 2015, le nombre des personnes tuées est en augmentation de 4,8% par rapport à la même période un an auparavant. "La situation s'est cependant améliorée pour les motocyclistes, les cyclomotoristes et les chauffeurs de poids lourds", se félicite l'ONISR.
Objectif 2.000 morts en 2020
L'annonce de l'augmentation de la mortalité sur les routes en janvier intervient quelques semaines après la publication de mauvaises statistiques annuelles, avec une hausse de 3,7% du nombre de morts sur les routes française en 2014, première année de hausse depuis douze ans. Il y a eu 3.388 morts sur les routes l'année dernière, soit 120 de plus qu'en 2013.
Pour tenter d'enrayer cette augmentation, le gouvernement a présenté fin janvier un plan de lutte en 26 mesures.
Le taux d'alcoolémie légal va être abaissé à titre expérimental de 0,5 à 0,2 gramme par litre de sang pour les conducteurs novices (trois ans après le permis ou deux ans s'il y a eu conduite accompagnée). Les oreillettes, casques et écouteurs vont être interdits au volant pour améliorer "l'attention des conducteurs", mais pas les kits bluetooth embarqués qui restent autorisés. Et pour limiter le nombre de piétons tués en ville, il sera bientôt interdit de se garer à moins de cinq mètres "avant les passages piétons".
D'autres mesures concernent l'augmentation du nombre de radars à proximité des feux de circulation, le renforcement des contrôles des exploitants de débits de boisson ou l'expérimentation d'une baisse de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires bidirectionnelles "particulièrement accidentogènes".
Malgré les mauvais chiffres de 2014, les autorités ont annoncé qu'elles maintenaient l'objectif de faire baisser à 2.000 le nombre de morts d'ici 2020.
"La mortalité routière connaît une hausse assez forte par rapport à janvier 2014. En revanche, le nombre des blessés hospitalisés (-13,5%), celui des blessés (-10,1%) et des accidents corporels (-10,1%) sont en baisse", indique l'ONISR.
Le nombre de morts sur les routes en France a enregistré une forte hausse, de 12% en janvier, avec 263 personnes tuées contre 235 en janvier 2014. Photo : AFP/VNA/CVN |
Au total, 5.127 personnes ont été blessées sur les routes en janvier 2015, soit 577 de moins qu'un an auparavant.
"La mortalité des automobilistes, après une baisse en décembre, repart en hausse sur janvier. Celle des piétons et des cyclistes affiche également une hausse d'un mois sur l'autre. À l'inverse, celle des cyclomotoristes semble conforter sa récente tendance à la baisse", selon l'ONISR.
Sur une année glissante, en prenant en compte les 12 derniers mois de statistiques, dont le mois de janvier 2015, le nombre des personnes tuées est en augmentation de 4,8% par rapport à la même période un an auparavant. "La situation s'est cependant améliorée pour les motocyclistes, les cyclomotoristes et les chauffeurs de poids lourds", se félicite l'ONISR.
Objectif 2.000 morts en 2020
L'annonce de l'augmentation de la mortalité sur les routes en janvier intervient quelques semaines après la publication de mauvaises statistiques annuelles, avec une hausse de 3,7% du nombre de morts sur les routes française en 2014, première année de hausse depuis douze ans. Il y a eu 3.388 morts sur les routes l'année dernière, soit 120 de plus qu'en 2013.
Pour tenter d'enrayer cette augmentation, le gouvernement a présenté fin janvier un plan de lutte en 26 mesures.
Le taux d'alcoolémie légal va être abaissé à titre expérimental de 0,5 à 0,2 gramme par litre de sang pour les conducteurs novices (trois ans après le permis ou deux ans s'il y a eu conduite accompagnée). Les oreillettes, casques et écouteurs vont être interdits au volant pour améliorer "l'attention des conducteurs", mais pas les kits bluetooth embarqués qui restent autorisés. Et pour limiter le nombre de piétons tués en ville, il sera bientôt interdit de se garer à moins de cinq mètres "avant les passages piétons".
D'autres mesures concernent l'augmentation du nombre de radars à proximité des feux de circulation, le renforcement des contrôles des exploitants de débits de boisson ou l'expérimentation d'une baisse de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires bidirectionnelles "particulièrement accidentogènes".
Malgré les mauvais chiffres de 2014, les autorités ont annoncé qu'elles maintenaient l'objectif de faire baisser à 2.000 le nombre de morts d'ici 2020.
AFP/VNA/CVN