"Je vous confirme que la France désigne monsieur Pierre Moscovici au titre des personnalités que le Conseil (européen), en accord avec vous-même, est appelé à proposer comme membre de la Commission européenne", déclare le chef de l'État français dans un courrier au président élu de la Commission, Jean-Claude Juncker.
L'ancien ministre français des Finances, Pierre Moscovici, le 15 avril à Paris. |
L'ancien ministre français des Finances, Pierre Moscovici, le 15 avril à Paris. |
François Hollande ne précise toutefois pas la nature exacte des fonctions que pourrait exercer son ancien ministre à Bruxelles. "Le périmètre n'est pas encore déterminé", se bornait-on à indiquer mardi soir à l'Élysée.
Pour le chef de l'État français cependant, "Pierre Moscovici, par ses qualités propres comme par son expérience, a montré la compétence générale et l'engagement européen qui lui permettront d'assumer de manière indépendante (ces) importantes responsabilités".
"Nous devons réorienter l'Europe vers la croissance et l'emploi", a souligné pour sa part Pierre Moscovici mardi soi 29 juillet, promettant de s'y "employer, fort de la confiance de François Hollande et de Jean-Claude Juncker".
Rappelant qu'il avait été vice-président de cette assemblée, ministre des Affaires européenne puis des Finances et avait à ce titre "beaucoup travaillé à la résolution de la crise de la zone euro", Pierre Moscovici affirme se "sentir préparé à ces fonctions".
À l'égard du Parlement européen "qui devra juger de la compétence, de l'engagement européen et de l'indépendance de chacun des futurs membres de la commission", l'ancien ministre socialiste entend faire preuve de "détermination" et de "respect".
Le périmètre de son futur portefeuille devra être défini par M. Juncker "en lien avec les États membres, mais c'est sa prérogative et elle doit être respectée", souligne-t-il encore, indiquant simplement que "la France, par la voix de François Hollande, a fait connaître son intérêt pour un poste économique".
AFP/VNA/CVN