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Nicolas Maduro le 20 juillet à Caracas. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Tout n'est pas parfait à l'intérieur du parti ? Tout ne fonctionne pas comme cela devrait fonctionner ? C'est vrai ! Mais il y a dans le PSUV une force créatrice pour prendre les décisions nécessaires. Nous sortirons renforcés de ce congrès", a lancé M. Maduro, vêtu d'une chemise rouge comme la majorité de l'assistance.
"Il ne peut pas y avoir de désunion dans le PSUV. (...) Le parti ne peut pas aller d'un côté et le gouvernement de l'autre", a ajouté le nouveau président du parti, dont la légitimité a été contestée par les tenants d'un "chavisme" radical, après l'éviction du gouvernement de l'ancien ministre du Plan et compagnon de route de l'ancien président Hugo Chavez, Jorge Giordani.
Après son départ, M. Giordani avait dénoncé la corruption dans les rangs "chavistes" et accusé M. Maduro, élu à la présidence d'un cheveu en avril 2013, de manquer de leadership et d'alimenter une sensation de "vacance du pouvoir".
Il lui avait également reproché de céder aux pressions du patronat, qui souhaite mettre fin à un modèle économique basé sur une très forte intervention de l'État, des expropriations d'entreprises et un contrôle des prix et des changes.
Fondé en 2008 par Hugo Chavez, le PSUV compte plus de 7 millions de militants pour 30 millions d'habitants, selon ses dirigeants.
AFP/VNA/CVN