Le principal secteur concerné est celui de l'énergie solaire, avec l'annonce par la ministre française de l’Écologie et de l’Énergie d'un appel d'offres de 400 mégawatts "en septembre" pour les installations de puissance supérieure à 250 kilowatts, ainsi qu'un "prochain" appel d'offres de 50 MW pour les installations de puissance supérieure à 100 kW en outre-mer.
La ministre françaie de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, au large de la Corse le 24 juillet . Photo : AFP/VNA/CVN |
La ministre a également annoncé la revalorisation en septembre du tarif de rachat de l'électricité produite par les petites installations (9 à 100 kW). Les modalités de cette revalorisation ne sont pas encore fixées et la réflexion est en cours, a précisé le ministère.
Dans la petite hydroélectricité, la ministre a également indiqué envisager deux appels d'offres, un sur les équipements existants et un autre pour des installations nouvelles.
Autre mesure attendue par les professionnels depuis plusieurs mois, la possibilité de sortir du statut de déchet le bois d'emballage. La ministre a signé mardi 29 juillet l'arrêté sur le sujet. Il permettra d'utiliser désormais le bois d'emballage comme combustible biomasse pour la production d'énergie.
Enfin, sur le plan réglementaire, Ségolène Royal a confirmé l'extension de l'expérimentation actuellement en cours dans plusieurs régions sur le "permis unique" pour l'éolien et la méthanisation, cheval de bataille des industriels.
L'objectif est notamment de limiter les durées de recours et donc de réalisation des projets. Ainsi, les contentieux seront désormais examiné en première instance par une cour administrative d'appel unique, a annoncé le ministère de l’Écologie et de l’Énergie.
La ministre "a apporté des réponses opérationnelles à des questions concrètes", s'est félicité le Syndicat des énergies renouvelables dans un communiqué, son président Jean-Louis Bal ajoutant qu'elle a "indiqué des éléments de calendrier de nature à donner des perspectives de marchés" à la filière.
Dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique, la France souhaite atteindre 32% d'énergies renouvelables en 2030 dans son bouquet énergétique, contre 13,7% en 2012.
AFP/VNA/CVN