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Le milieu de terrain français de la Juventus Turin, Paul Pogba, le 28 février 2023 durant un match du Championnat italien. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La contre-expertise demandée par le milieu de terrain français de la Juventus Turin Paul Pogba a confirmé la présence de testostérone dans les échantillons prélevés en août, a indiqué vendredi 6 octobre une source ayant connaissance du dossier, confirmant des informations de la presse italienne.
Moins d'un mois après sa suspension à titre provisoire le 11 septembre par l'agence italienne antidopage (Nado), Pogba, 30 ans, a appris vendredi 6 octobre que l'analyse de son échantillon B, réalisée le 5 octobre, avait mis en évidence la présence des métabolites de testostérone, comme dans l'échantillon A.
Pogba est passible, selon le Code mondial antidopage, d'une suspension de quatre ans qui pourrait toutefois être réduite de moitié s'il parvient à démontrer la non-intentionnalité. Elle pourrait même être limité à quelques mois si l’usage de la substance a eu lieu "hors compétition et n’est pas liée à son niveau de performance".
Pour expliquer ce contrôle antidopage positif, l'entourage de "La Pioche" avait fait savoir le mois dernier que les métabolytes de testostérone proviendraient d'un complément alimentaire prescrit par un médecin qu'il a consulté aux États-Unis.
La testostérone, hormone de la fertilité et de la sexualité masculine, favorise le développement musculaire.
Contactée par l'AFP, l'Agence italienne antidopage (Nado) n'a pas pu confirmer cette information "par décision de l'autorité italienne relative au respect de la vie privée".
L'entourage du joueur, également contacté, n'a pas voulu faire de commentaire.
AFP/VNA/CVN