"Nous devons prendre en matière de régulation financière des décisions concrètes, précises (...), nous voulons tous les 2 non pas des déclarations de principe mais des chiffres, des calendriers, des engagements", a déclaré M. Sarkozy à l'issue d'un dîner à l'Élysée.
"On veut qu'à l'arrivée, il y ait des engagements précis pour que les comportements scandaleux, qui ont choqué les gens partout dans le monde, cessent. C'est ce qu'on va faire, je crois que Pittsburgh sera un sommet important", a-t-il ajouté en réponse à une question sur l'opposition du président américain Barack Obama à une limitation des bonus.
"Je pense qu'il y assez de points communs entre nous pour que nous puissions parvenir à un accord à Pittsburgh" sur cette question, a pour sa part répondu M. Brown à la même question. "Nous devons envoyer au monde entier le message que chaque pays doit à l'avenir observer des règles, sinon le système bancaire va revenir où il en était avant (la crise) et ceci est totalement inacceptable", a poursuivi le chef du gouvernement britannique.
Le président Obama s'est déclaré lundi opposé à une limitation des bonus versés aux traders, prônée par M. Sarkozy, M. Brown et la chancelière allemande, Angela Merkel, dans un courrier rendu public début septembre.
AFP/VNA/CVN