Le président de la Banque centrale américaine, Ben Bernanke. |
"Parce que nos rachats d'actifs dépendent de l'évolution de l'économie, ils ne sont pas sur un parcours prédéterminé", a déclaré le président de la Réserve Fédérale (Fed) lors de son témoignage bi-annuel sur la politique monétaire du pays devant une commission du Congrès.
Il a expliqué que si les conditions économiques s'amélioraient plus rapidement que prévu, "le rythme des achats pourrait être réduit plus rapidement". "Mais si les perspectives de l'emploi devaient se montrer moins favorables (...), le rythme actuel des achats pourrait être maintenu plus longtemps", voire "être accéléré pour un moment", a-t-il indiqué devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.
La Réserve fédérale (Fed) injecte massivement des liquidités dans le système financier pour influer sur les taux à la baisse en achetant chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et titres hypothécaires.
M. Bernanke a souligné qu'"avec un chômage encore élevé et diminuant lentement (...), une politique monétaire très accommodante" restait "appropriée dans un futur proche".
À un sénateur qui lui demandait, soucieux de la rémunération des économies des petits épargnants, quand les taux allaient remonter, M. Bernanke a répondu : "parce que l'économie est faible et l'inflation aussi, si nous remontions les taux, l'économie sombrerait".
Le 17 juillet était également publié le Livre Beige de la Fed, ce rapport de conjoncture couvrant les six semaines passées, qui estime que la croissance est restée "modeste à modérée".
AFP/VNA/CVN