La France doit tenir la dépense publique en 2013, selon François Hollande

Le président français François Hollande a affirmé que la France devait tenir sa dépense publique en 2013, et a jugé "prématuré" de donner un chiffre pour le déficit 2013, après les risques de dérapage des déficits publics signalés par la Cour des comptes.

"Ce que doit faire la France dans l'année 2013, c'est tenir la dépense publique", a déclaré M. Hollande lors d'une conférence de presse à Bruxelles dans la nuit du 27 au 28 juin à l'issue de la première journée du sommet européen. Il a rappelé que l'objectif était de ramener les déficits à 3,7% du PIB en fin d'année.

François Hollande a promis de tenir la dépense de l'État en France pour empêcher un dérapage des déficits publics.

Selon M. Hollande, il est "prématuré" d'avancer une évaluation du déficit 2013 "puisque tout dépendra de l'évolution des recettes dans le second semestre". "Si la croissance restait aussi faible, c'est-à-dire, si nous étions en légère récession (...), il est à craindre que nous ayons moins de recettes que prévu", a-t-il cependant reconnu.

"Si les recettes rentraient moins bien faute de croissance dans le second semestre, les gels de dépenses qui ont été décidés se traduiraient en annulation de crédits", a-t-il prévenu.

La Cour des comptes "a fait son travail" et "confirme que nous pouvons être entre 3,9% et 4,1% de déficit, selon la croissance", a dit M. Hollande. Il a de nouveau appelé à "tout faire pour qu'il y ait plus de croissance au second semestre" avec l'espoir qu'il y ait "une reprise à la fin de l'année".

Soulignant "l'engagement" pris par le gouvernement de "maîtriser la dépense" publique, il a rappelé que "la dépense en 2013 doit être strictement égale pour l'État à la dépense en 2012" et qu'elle devait être inférieure de 1,5 milliard d'euros en 2014 par rapport à 2013, une réduction "historique", selon lui.

En réponse aux critiques de l'opposition, le chef de l'État a affirmé que "ceux qui nous demandent des économies sont toujours ceux qui ont laissé filer la dépense", et "nous demandent, nous supplient de faire des économies à leur place".

François Hollande a jugé en revanche "pertinentes" certaines pistes d'économies et de réduction des niches fiscales évoquées par la Cour des comptes, tout en jugeant que la sous-indexation de certaines prestations sociales était "un sujet sensible".

AFP/VNA/CVN

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