Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août s'est apprécié de 39 cents à 103,53 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus haut niveau en clôture depuis le 2 mai 2012.
Le pétrole à un nouveau plus haut depuis mai 2012 à New York à 103,53 dollars. |
Après avoir marqué une légère pause à l'ouverture, les prix du baril de brut texan coté à New York ont été dopés par un regain d'intérêt de la part des acheteurs, dans un contexte géopolitique tendu au Moyen-Orient.
Depuis le renversement du président Mohamed Morsi par l'armée la semaine dernière, les violences entre camps rivaux se sont accrues, culminant le matin du 8 juillet avec la mort d'au moins 51 personnes, lors d'une manifestation pro-Morsi devant le siège de la Garde républicaine au Caire.
L'Égypte n'exporte pas de pétrole mais dispose, en plus du canal de Suez, d'un important réseau d'oléoducs et se situe au cœur de l'acheminement du brut d'Afrique du Nord et de la région du Golfe. Dans ce contexte, les prix ont dépassé le seuil psychologique des 103 dollars le baril, déclenchant une nouvelle vague d'achats techniques de la part des fonds spéculatifs, a expliqué Rich Ilczyszyn, de iiTrader.com.
L'or noir a également bénéficié de l'anticipation par le marché d'une nouvelle baisse des réserves de brut aux États-Unis, à la veille de la sortie d'un rapport hebdomadaire des autorités américaines, a relevé Matt Smith, de Schneider Electric.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut devraient avoir chuté de 2,9 millions de barils la semaine dernière.
Surprenant le marché, le département américain de l'Énergie avait fait part le 3 juillet d'un plongeon de plus de 10 millions de barils de ces stocks pour la semaine achevée le 28 juin.
AFP/VNA/CVN