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La joie de la défenseure suédoise Linda Sembrant, après avoir ouvert le score dans le temps additionnel face à la Belgique, lors de leur quart de finale de l'Euro, le 22 juillet à Leigh (Angleterre). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Qualifiées pour la première fois de leur histoire, et pour leur deuxième participation à l'Euro seulement, pour les quarts, les Belges ont douloureusement poursuivi leur apprentissage du très haut niveau avec cette défaite in extremis.
L'épilogue a beau être celui attendu dans ce quart de finale le plus déséquilibré de tous, entre les Suédoises, N.2 mondiales au classement FIFA, derrière les Etats-Unis, et les 19e mondiales, le scénario est cruel pour les "Flammes Rouges" qui, avec leurs moyens, mais en mettant du panache, ont pu rêver pendant plus de 90 minutes à l'exploit.
Elles se sont efforcées d'utiliser le ballon le mieux possible, en construisant leurs remontées de balle, ce qui leur a permis d'avoir une possession équilibrée et de ne pas trop courir après la balle.
Pour autant, le match a été à sens unique avec 16 tirs à 1 pour les jaune et bleu à la pause et 34-3 à la fin du match.
Les vice championnes olympique en titre, privées de leur capitaine Caroline Seger, touchée à un talon, avaient d'ailleurs bien cru avoir trouvé la faille dès la 24 minute par Stina Blackstenius, lancée dans le dos de la défense et qui avait trompé avec sang-froid Nicky Evrard.
Les Belges la tête haute
La gardienne belge Nicky Evrard (gauche) sauve un ballon de la tête de la Suédoise Stina Blackstenius en quart de finale de l'Euro, le 22 juillet à Leigh, près de Manchester. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais comme trop souvent chez les hommes, la VAR a identifié un hors-jeu de quelques millimètres du coude de l'attaquante d'Arsenal pour justifier une annulation du but.
Blackstenius n'a d'ailleurs pas été vernie sur ce match, voyant Evrard réaliser un superbe arrêt réflexe sur une tête à bout portant (74e).
Dès la 6e minute, une frappe de Filippa Angeldal avait déjà été brillamment détournée par la portière belge, qui a été élue meilleure joueuse du match, même si cela ne la consolera sans doute guère.
Car, alors qu'on jouait la deuxième des trois minutes du temps additionnel de la seconde période, et que la Belgique pensait s'être offert 30 minutes d'espoir en plus, tout s'est écroulé.
Sur un corner mal dégagé, le ballon est revenu à la défenseure centrale Linda Sembrant qui l'a catapulté au fond des filets (1-0, 90+2).
Prostrées au coup de sifflet final, quelques secondes plus tard, les Belges partent toutefois la tête haute après être sorties deuxièmes du groupe remporté par la France au nez et à la barbe des Islandaises et des Italiennes.
Les Suédoises, elles, restent une énigme dans ce tournoi. Capables de développer un beau jeu, leur manque de réalisme risque de coûter chez face à l'Angleterre, mardi, à Sheffield.
Chez elles, les Lionesses ne voudront certainement pas laisser passer l'occasion de s'offrir une finale à Wembley le 31 juillet, et même un premier titre majeur au pays depuis le Mondial 1966 remporté par les hommes.