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L'Italie de Fabio Balaso et Daniele Lavia sur le toit de l'Europe, après leur victoire sur la Slovénie à Katowice, le 19 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le dernier titre de l'Italie remontait à 2005 et l'Euro remporté à domicile à Rome. Depuis, les Transalpins s'étaient hissés en finale des Championnats d'Europe en 2011 et 2013, et des Jeux olympiques en 2016 à Rio. À chaque fois ils s'étaient inclinés, mais dimanche ils ont placé pour la septième fois l'Italie au sommet de l'Europe au bout du suspense (22-25, 25-20, 20-25, 25-20, 15-11).
Les joueurs de Ferdinando de Giorgi étaient arrivés sur cet Euro frustrés par leur défaite en quarts de finale des Jeux olympiques de Tokyo contre l'Argentine, aussi surprenante qu'inattendue, et sans leurs deux vedettes vieillissantes Osmany Juantorena (36 ans, retraite) et Ivan Zaytsev (32 ans, opération).
Le sélectionneur avait ainsi fait le choix de la jeunesse, autour de "l'expérimenté" capitaine Simone Giannelli, 25 ans, avec des pépites comme Alessandro Michieletto (19 ans) et Daniele Lavia (21 ans).
Révélation italienne des Jeux et de l'Euro, Michieletto a été un peu plus en retrait dimanche 19 septembre dans la Spodek Arena de Katowice, acquise à la cause de la Slovénie.
Lavia en fusion
En revanche, Lavia a été en fusion durant toute la rencontre avec 21 points. C'est lui qui a relancé la rencontre sur une série de services en milieu de quatrième set.
Menés 2 sets à 1, les Italiens ont tenté le tout pour le tout en faisant rentrer Yuri Romano (24 ans) dans la 4e manche, un choix qui s'est avéré payant dans le tie break décisif, moment choisi par Michieletto pour enfin lâcher son bras gauche de feu et trois aces pour mettre ses coéquipiers sur orbite (11-7).
"Je suis comme un bébé parce que j'ai beaucoup pleuré. C'était mon rêve de gagner un titre avec ma sélection", a commenté Giannelli après la finale.
Pour les Slovènes, c'est la troisième finale d'un Championnat d'Europe perdue après les échecs en 2015 contre la France et en 2019 contre la Serbie, en progrès toutefois puisque sur leur première tentative ils n'avaient pas remporté le moindre set et qu'en 2019, ils en avaient pris un aux Serbes.
Une mince consolation pour les Slovènes, dont l'exploit contre la Pologne, double championne du monde en titre (2014 et 2018), grandissime favorite pour le sacre européen à domicile et finalement troisième, est malheureusement restée sans suite.
Les coéquipiers d'Alen Pajenk et Tine Urnaut avaient été privés des Jeux olympiques de Tokyo par la France en janvier 2020 à Berlin, après avoir mené deux manches à rien et pris le meilleur départ dans la troisième, et comptaient sur ce Championnat d'Europe pour embellir leur été.
Sacrés champions olympiques cet été, les Français ont été éliminés en huitièmes de finale de ce Championnat d'Europe par la République tchèque, au terme d'un interminable marathon de seize semaines et 31 matches entre la Ligue des nations, les JO et l'Euro.