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Le pivot de l'équipe de France, Ludovic Fabregas, lors de la finale de l'Euro contre le Danemark, le 28 janvier à Cologne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des huit buts de "Tchiki" Fabregas, meilleur buteur des Bleus dimanche 28 janvier, quelques-uns pesaient lourd : celui pour accrocher la prolongation puis celui pour égaliser juste avant la mi-temps de la prolongation devant offrir la possession aux Bleus.
Son premier tir de la soirée stoppé par Emil Nielsen aurait pu dérégler un joueur, mais pas le Catalan, imperturbable depuis ses premières foulées en Allemagne.
"Avec Emil, on se connaît. On a quand même joué une saison ensemble à Barcelone donc, forcément, il avait des repères sur moi, livre l'intéressé pour expliquer son impassibilité. Ça arrive les échecs dans un match, surtout avec des gardiens de ce niveau."
De tout l'Euro, seuls six tirs du deuxième meilleur réalisateur des Bleus (44 buts) n'ont pas trouvé les filets, ce qui porte à 88% la réussite du colosse (1,98 m et 105 kg).
"Il a été énorme, lance Dika Mem. Ce sont les standards de Ludovic. On tend à banaliser ce genre de performances mais il a montré pourquoi il était le meilleur pivot au monde. Je suis content pour lui, il le mérite. C'est un joueur très important pour l'équipe de France."
"On se trouve les yeux fermés, loue Nedim Remili. Bon là, je les ai ouverts parce que c'était une finale. C'est mon +Tchiki+. Il sait ce que je veux quand j'attaque quelqu'un, il connait mon timing."
"Quand il parle, on l'écoute"
"Personnalité posée, le joueur formé à Montpellier fréquente les Bleus depuis ses 18 ans. Ça fait déjà un sacré paquet d'années alors qu'il reste encore relativement jeune, souffle le sélectionneur Guillaume Gille. Il fait partie des garçons en train de mettre une main sur le gouvernail du bateau France."
Ludovic Fabregas shoote contre le Danemark en finale de l'Euro, le 28 janvier à Cologne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il est l'un de ceux préparant le plus les matches", à en croire Kentin Mahé, désormais son coéquipier en Hongrie à Veszprem. "Quand il parle, on l'écoute. Il est très pointilleux", confirme un autre partenaire de club, Hugo Descat.
"Je ne suis pas non plus un fada", sourit l'intéressé. "Je n'y passe pas toutes mes nuits mais pour moi c'est quand même important parce qu'il y a une partie du match qui se joue dans ce moment-là, dans la préparation et l'analyse vidéo."
"Il a un caractère tranquille et posé mais il essaie toujours de prendre la parole quand il s'agit de donner une info ou d'exprimer son ressenti, précise Guillaume Gille. C'est quelqu'un de toujours très investi dans la vie de l'équipe et dans son projet de jeu."
"Je connais les limites à ne pas franchir", livre celui qui a été désigné pivot de l'Euro. "Je suis quand même discret dans le groupe, je ne suis pas agité au quotidien."
Un atout sans doute pour rester de marbre face à Nielsen dimanche 28 janvier (8/10). "Il faut garder la concentration, le sang-froid et même on sait que s'il y a des échecs, n'importe quelle opportunité, n'importe quel tir peut être décisif."
AFP/VNA/CVN