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Le milieu de terrain serbe de la Juventus, Filip Kostic, lors du match entre son équipe et Empoli, comptant pour la 22e journée du Championnat d'Italie, le 27 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Et si le tournant du Championnat d'Italie 2023-24 avait déjà eu lieu, une semaine avant la 23e journée et son incandescent "derby d'Italie" entre l'Inter et la Juve à San Siro ?
La Juve reste en tête avec deux points d'avance sur l'Inter, mais les Bianconeri ont manqué l'occasion de prendre le large. Ils peuvent même être délogés de la première place dimanche soir en cas de succès des Milanais (qui ont disputé deux matches de moins) sur le terrain de la Fiorentina (5e).
Sans Adrien Rabiot ni Federico Chiesa, ménagés pour le deuxième match consécutif, les hommes de Massilimiano Allegri ont été malmenés en première période par Empoli qui a buté par deux fois sur Wojciech Szczesny .
L'exclusion du Polonais Arkadiusz Milik à la 18e minute, pour un tacle violent sur Alberto Cerri après avoir manqué son contrôle, les a, il est vrai, sonnés.
"Un bon match" pour Allegri
De retour des vestiaires, les Bianconeri ont remis les points sur les i grâce à Vlahovic : profitant d'un ballon mal dégagé par la défense toscane, l'attaquant serbe a inscrit à la 50e minute son sixième but en quatre matches de championnat disputés en janvier !
L'attaquant polonais de la Juventus, Arkadiusz Milik, après son exclusion lors du match entre son équipe et Empoli, le 27 janvier à Turin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais alors qu'elle semblait avoir définitivement pris le dessus, la Juve s'est fait surprendre à la 70e par un tir lointain de Tommaso Baldanzi.
"On a fait un bon match, a insisté Allegri au micro de la plateforme DAZN, on a essayé de gagner ce match alors qu'on était réduit à dix après un quart d'heure. C'est le foot, cela complique un peu nos ambitions, mais ce n'est pas possible de gagner tous les matches".
"Ce nul ne doit pas nous faire baisser la tête, notre objectif reste toujours de terminer dans le top 4, l'Inter reste l'équipe la plus forte de notre championnat", a-t-il martelé.
Une exclusion, trois pénaltys, dont deux ratés, et quatre buts, le duel entre l'AC Milan et Bologne a tenu toutes ses promesses.
Contre les discriminations
Il a d'abord été l'occasion pour les deux équipes de faire un geste fort contre les discriminations et en soutien à Mike Maignan, cible samedi dernier d'injures racistes et de cris de singe à Udine.
Lors du match entre l'AC Milan et Bologne, le 27 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À la 16e minute, en référence au numéro de maillot du gardien des Bleus, les joueurs ont arrêté de jouer pour applaudir les spectateurs de San Siro qui, à l'appel de l'AC Milan et devant un message de Martin Luther King affiché sur l'écran géant du stade, ont allumé les lampes de poche de leur téléphone portable.
Bologne a pris ensuite l'avantage grâce à Joshua Ziksee, avant le premier coup de théâtre, un pénalty sifflé pour l'AC Milan qui va relancer le débat permanent sur l'arbitrage en Italie et qui a fait exploser de colère l'entraîneur de Bologne Thiago Motta, exclu.
Olivier Giroud a manqué sa tentative, mais l'AC Milan a égalisé par Ruben Loftus-Cheek juste avant la pause.
En seconde période, Théo Hernandez a lui manqué un second pénalty pour l'AC Milan, une première dans un match de Serie A depuis 2015. Les Lombards ont pris l'avantage par Loftus-Cheek, avant l'égalisation de Bologne dans le temps additionnel sur... pénalty.
L'AC Milan reste 3e avec 46 points, loin derrière la Juventus (53 pts) et l'Inter (51 pts), tandis que Bologne est 7e (33 pts).
"On a tout fait pour gagner ce match malgré beaucoup de situations négatives, a souligné l'entraîneur du Milan Stefano Pioli. C'est dommage effectivement d'avoir raté deux penaltys, mais cela veut aussi dire qu'on ne méritait pas de gagner ce match".
AFP/VNA/CVN